Une nouvelle ..

J'ai une p'tite nouvelle qui me trotte dans la tête .. Pure fiction, évidamment, vous comprendrez vite pourquoi ^^ Quatre chapitres pour l'instant mais encore plein sont en préparation ^^

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Trois coups frappés à la porte nous firent tous relever la tête.
"- Entrez !, dit mon professeur de mathématiques."
Personne n'entra.
"- Entrez !, répéta-t-il un peu plus fort."
Nous commencions à pouffer.
"- Entrez, cria-t-il."
Mr Trovosky se leva et alla ouvrir la porte d'un geste agité.
Les yeux curieux se posèrent sur la porte, essayant de voir qui se trouvait dans l'obscurité du couloir.
"- Qu'est-ce que vous faites là, vous ?, demanda le professeur avec agressivité
- Je suis nouveau.
- Vous êtes en retard.
- Je ne savais pas que vous commenciez si tôt."
Après
lui avoir jeté un dernier coup d'œil soupçonneux, il laissa entrer le
nouveau venu. Un murmure d'excitation - plus particulièrement chez les
filles -, parcourra la classe. Il était grand, avait une veste en cuir,
un jean slim, une ceinture avec trois rangs de petites pyramides en
métal, des Converses, un air ténébreux, et de sublimes yeux verts
étincelants: l'un était recouvert d'une mèche de cheveux noirs et
l'autre était souligné d'un trait de crayon noir avec au dessus, un
piercing à l'arcade sourcilière. Il avait l'air d'aimer le noir. Il n'y
avait pas une seule tâche de couleur sur ses vêtements.
"- Comment tu t'appelles, lui demanda le professeur.
- Simon.
- Simon comment ?
- Simon tout court.
- Simon Toucour ? C'est bizarre comme nom de famille .., dit Mr Trovosky, septique.
- Non. Je n'ai pas de nom de famille.
- Comment ?! Mais tout le monde en a un !
- Non. Pas moi."
L'autre, sûrement un peu choqué, ne répondis plus rien et s'épongea le front. Peut-être que ce nouvel élève lui faisait peur ...
"- Quel boulet, murmurai-je dans un soupir, un peu trop fort au goût de ce vieux camembert de Mr Trovosky."
"-
Tiens ! Vous irez vous mettre à côté de Mlle Gommel. Vous verrez, elle
est très gentille !, dit-il en insistant bien sur le très."
Mais oui
! Allons bon ! Moi ? Etre gentille ? Je savais très bien que c'était de
la pure ironie. Je ne faisais que de lui en faire voir de toutes les
couleurs depuis le début de l'année.
Tandis que le garçon traversait
la classe pour venir se placer à côté de moi - j'occupais une table
tout au fond de la classe -, tout le monde le dévisagea comme s'il eut
été un extra-terrestre. Un garçon, Louis, eut l'idée d'essayer de lui
faire un croche-patte, afin qu'il tombe dans l'allée centrale, que tout
le monde le voie et que l'on puisse rigoler un bon coup. Or, le nouveau
enjamba le pied laissé là par mauvaise intention avec indifférence. Aux
yeux des autres, il était un alien; aux miens, il était seulement un
garçon différent. Il avait l'air plus âgé que nous et plus mûr,
surtout. Il devait penser qu'il était tombé dans une classe bien
puérile ... Il posa son sac sur la table, sortit une trousse en tissu
noire usée et un cahier aux coins de pages cornées. Il ne me décocha
qu'un seul regard et celui-ci me fit frissonner. Déjà ses yeux avaient
changé de couleur, ils étaient devenus moins verts et une pointe de
bleu y était présente. Le professeur reprit son cours inintéressant et
je recommençai à regarder par la fenêtre. Une voix me tira de mes
songes.
"- Alors comme ça je suis un boulet ?"
Ses yeux n'étaient plus de ce vert étincellant, mais d'un bleu très clair. Cela me déstabilisa quelque peu.
"- Ouais., répondis-je finalement.
- Pourquoi ?
- Parce que je sais que t'as un nom de famille.
- Et si j'avais pas envie de le dire ?, répliqua-t-il avec un demi-sourire"
Je ne répondis pas. Qu'est-ce que ça pouvait faire d'avoir un nom de famille moche ? Je ne comprenais pas.
"- Tu t'appelles comment ?
- Eileen, répondis-je en soupirant d'exaspération.
- Joli.
- Quoi ?!
- Ton prénom est joli.
- N'importe quoi .., fis-je en levant les yeux au ciel.
- Au moins, y'a pas grand monde qui le porte .."
Je
restai silencieuse. Je détestais mon prénom. J'aurais voulu m'appeler
Mélanie .. ou Hélène .. J'aurais fait n'importe quoi pour me fondre
dans la masse.
"- Pourquoi, tu t'appelles comment, toi ?
- T'as la mémoire courte. Je m'appelle Simon., fit-il avec une moue dubitative.
- Et alors ? C'est bien, Simon.
- Non.
- Pourquoi ?
- Trop courant."
Le professeur avait interrompu son cours et la dernière phrase de Simon siffla dans l'air.
Mr Trovosky marcha vers notre table. Je sortis vite un crayon, tourna ma page toujours blanche et nota une phrase du cours.
Simon
attendit le professeur, le nez levé, n'ayant rien copié sur son cahier,
ni même fait semblant d'avoir copié quelque chose. Après avoir vu la
page blanche du cahier de mon voisin, le professeur déclara de sa voix
sèche et perfide :
"- Trois heures de colles, samedi matin, de 7 heures à 10 heures."
Il
s'éloigna puis reprit son cours. Simon n'avait pas l'air d'accorder
beaucoup d'importance à sa sanction. Monsieur voulait donc sortir du
lot, être original, se faire remarquer .. pour un premier jour de
cours, il avait bien réussi.
"- Oh le mufle, sifflais-je entre mes dents, en fixant d'un regard noir le dos de mon professeur.
- Vous accompagnerez Mr Simon samedi matin, Mlle Gommel ..., répondit le concerné."
Je me tournai vers Simon, qui se moquait de moi. Ses yeux avaient viré au marron. Bien étrange garçon, décidément ...

Quand l'heure
de la récréation sonna et que tous purent parler librement, Simon était
devenu l'objet de tous les murmures. Il était négligemment appuyé
contre un mur, le visage à moitié enfoui dans une écharpe noire et
blanche. Ses yeux, parfois d'un vert étincelant, parfois d'un bleu azur
très clair ou parfois même d'une couleur chocolat, étaient dissimulés
derrière une mèche de cheveux noir de jais en bataille et son visage
parfait provoquaient des petits cris d'admiration chez les "minettes".
"- Oooh comment il est trooop beeeaaauuu !, murmuraient-elles d'une petite voix aigüe."
Je le rejoignai et m'appuyai contre le mur, à côté de lui.
"- Tu fais quoi, là, au juste ?
- Je me laisse admirer."
J'éclatai de rire. Il s'y joigna bientôt car mon rire est assez drôle. Tout le monde n'est pas doté d'un rire discret et joli !
"- Tu te laisse admirer ?!
- Ecoute, elles n'ont pas assez d'yeux pour me regarder quand je bouge.
Alors je reste là pour pas qu'elles croient qu'elles ont halluciné en
pensant qu'elles ont vu un ange ...
- Mais t'es vraiment parano, toi !
- Non, c'est la stricte vérité. Aucune fille ne m'a jamais résisté, dit-il d'un ton empli de fierté."
Il me fit un clin d'œil.
"- Tu viens de t'en trouver une, une fille qui te résiste !
- Toi ?
- Oui.
- Im-po-ssi-ble ! Tu verras dans quelques temps. Elles disent toutes ça au début !
- Impossible n'est pas un mot que j'utilise.
- Contrairement à moi.
- C'est bien là la différence.
- Eh oui .., fit-il d'un air faussement intellectuel, qui ne lui ressemblait pas du tout."
J'explosai à nouveau de rire, suivie par Simon.
Lorsque je pus respirer normalement et sans éclater de rire à nouveau, je le regardais.
"- Imbécile !
- Je sais., me répondit-il, un sourire pendu à ses lèvres."
Je
pris soudain conscience de la présence des pimbêches autour de nous.
Elles nous regardaient sans nous regarder, elles faisaient semblant de
parler pour mieux entendre notre conversation et me jetaient des
regards haineux de temps à autre. Mais bien sûr ! Comment Eileen, la
ratée, la moche, la nulle, l'insipide, comment cette fille pouvait rire
avec Simon, le beeeaaaauu Simon ?! Dans leurs petits cerveaux de
moineaux, c'était la question qui tournait en boucle.
"- Simon ?
- Oui ?
- J'ai peur.
- De quoi ?, dit-il sur un ton doux et absolument pas moqueur, comme l'aurait dit d'autres
- Mais regarde-les !, fis-je tout bas, on dirait que je viens de déclencher la troisième guerre mondiale !
- T'occupe. Elles sont bêtes.
- Mais pourquoi elles font ça ?"
Il approcha sa bouche de mon oreille.
"- Jalousie ..."
Moi
qui avait l'habitude d'imaginer le cours du temps comme un fleuve d'eau
noire, paresseux et méandreux, Simon l'avait transformé en rivière vive
et rapide, à l'eau aussi claire que la couleur de ses yeux lorsqu'ils
étaient bleus, dont la navigation sur ses flots était une partie de
plaisir.

La semaine
passa vite en compagnie de Simon. Nous étions le vendredi de la semaine
où il était arrivé. La sonnerie retentit et nous partîmes ensemble en
cours. Simon me taquina alors que nous rentrions en classe, je lui
donnai un coup de poing dans le bras en guise de réponse.
"- Allons,
Mlle Gommel ! Ce n'est pas des choses qu'une jeune fille doit faire à
un jeune homme !, intervint la prof d'histoire."
Je baissai la tête et m'assis mais murmurai pour Simon :
"- Pourquoi, elle préfèrerait que je fasse autre chose ?
- Moi je ne serais pas contre ..., me répondit-il, un petit sourire aux lèvres.
- Non mais ça va pas ?!, fis-je en regardant Simon avec des yeux grands comme des soucoupes de tasses à café.
- Oh mais je rigole !"
Je sortis mes affaires en le surveillant d'un œil soupçonneux. Il ria.
"-
Je pense que tout le monde a remarqué qu'un nouvel élève était présent
parmi nous .. Comment vous appelez-vous ?, demanda-t-elle à Simon."
Il ouvrit la bouche pour répondre mais je fus plus rapide que lui.
"- Simon Toucour !"
La classe s'esclaffa.
"- Méchante, me souffla-t-il."
Je lui tirai la langue, bien contente de ma vengeance.
"- Drôle de nom, poursuivit Mme Blondel.
- C'est pas vrai ! J'ai pas de nom de famille, fit-il.
- Mais tout le monde en a un ?
- Non, pas moi.
- C'est peut-être parce que tu ne veux pas le dire ?
- Mais, non, j'en ai pas !
- Bon, fit-elle en faisant la moue.
Et tu viens d'où ?
- Je suis obligé de le dire ?
- Non, non, bien sûr."
Elle commença son cours et Simon s'appuya sur le dossier de sa chaise. Je le regardai comme s'il eut été un alien.
"- Comment être tranquille en cinq leçons .., soupira-t-il."
Il se tourna vers moi et vit mon air ahuri.
"- Qu'est-ce que t'as ?
- T'es le fils d'une star, c'est ça ?
- N'importe quoi !
- Je suis sûre, t'es le fils caché de Johnny et tu le sais même pas !"
Il pouffa.
"- Si j'étais le fils de Johnny, je crois que j'aurais honte de mon père, dit-il en un sourire.
- Ouais, moi aussi ...
T'es le fils du président, alors !
- Non, c'est encore plus compliqué, enfin, si je suis ce que je pense être ...
- Hein ?
- Non, laisse tomber. Tu comprendras.
- Pourquoi pas maintenant ?
- Parce que tu n'es pas prête.
- Mais ..
- Chaque chose en son temps ..."
Il
me fit un clin d'œil et je me tus jusqu'à la fin du cours. La tonalité
de la fin du cours sonna et Simon et moi rangions nos affaires.
"- J'ai trop faim, moi ! On mange quoi ce midi, Ei' ?
- Je sais plus. Bœuf, petits pois-carottes, je crois."
Simon fit une grimace de dégout.
"- Bon, à toute !, me lança-t-il alors qu'il s'éloignait dans le couloir.
- Où tu vas ?, criai-je presque pour qu'il puisse m'entendre.
- Quelque part où je ne pense pas que tu veuilles m'accompagner !, me répondit-il."
Il
se retourna, je fis de même et poursuivai mon chemin en le traitant
intérieurement d'imbécile. Aurélie et sa bande m'abordèrent en souriant.
"- Coucou Eileen !
- 'jour.
- Tu fais quoi samedi soir ?
- Je sais pas.
- Je fais une fête chez moi, ça te dirais de venir ?
- Pourquoi pas !, répondis-je, heureuse de ne plus être un fantôme pour elles.
- Tu crois que Simon pourra venir aussi ?
- Je vais lui demander mais je pense que oui, répliquai-je en souriant.
- C'est super ! Simon sait où j'habite, je pense qu'il te conduira.
- D'accord !
- Aller, salut Eileen !
- Salut !"
Je m'assis sur un banc, toute contente d'être invitée à une fête. Simon revint et s'assit sur mes genoux.
"- Bah ... Elle est où, Eileen ? Elle devait m'attendre ici !
- Simon, tu m'écrases, faudrait songer à faire un régime !"
Il s'allongea sur moi, m'étouffant presque.
"- Tiens, c'est bizarre, ça ..
- Simon ! Arrête, j'étouffe !"
Il se leva puis posa ses fesses sur le banc froid. Il passa un bras sur mes épaules et m'attira vers lui.
"- Alors, quoi de beau, ma princesse ?
- Moi ? Être la princesse d'un timbré comme toi ?! Jamais !"
Je me dégageai de son étreinte.
"- On est invités chez Aurélie samedi soir, lâchai-je.
- Quoi ?!
- On est invités chez Aurélie samedi soir, répétai-je.
- Et t'as accepté ?
- Ben oui. Pourquoi ?"
Il se passa une main sur la figure.
"- Pourquoi ?, insistai-je."
Il ne répondit pas plus que la première fois et regardait dans le vague.
"- Simon !, pestai-je.
- Elle croit qu'on sort ensemble.
- Pourquoi "elle croit" ?"
Il soupira à nouveau, leva les yeux au ciel et avala difficilement sa salive avant de ne répondre.
"- J'ai couché avec elle.
- Quoi ?! Non, dis-moi que c'est pas vrai !
- C'est vrai, Ei'."
Je me reculai brusquement de lui avec une grimace de dégout.
"- Ca fait à peine une semaine que t'es là ! Ca fait combien que tu t'en tapes comme ça, espèce d'obsédé ?
- Ooh je crois que t'es la seule à ne pas être passée, répliqua-t-il, un sourire mauvais sur ses lèvres.
- J'y passerais jamais !, m'écriai-je.
- Banane."
La
journée poursuivit son cours long et ennuyeux, mais Simon avait
toujours une moquerie pour le prof, pour un élève ou pour moi et
j'avais toujours un éclat de rire ou un coup de poing porté sur son
bras pour lui répondre.

Déjà sur le
perron, des rumeurs de fête étaient audibles. Simon sonna et Aurélie
ouvrit. La musique, les éclats de rire et le brouhaha des conversations
jaillirent dehors, un peu comme s'ils étaient effrayés eux-même du
joyeux vacarme qui régnant dans la maison. La jeune fille s'effaça pour
laisser passer ses hôtes. Mais j'étais persuadée qu'elle aurait bien
voulu me laisser dehors .. Simon m'attrapa discrètement par le poignet
et m'entraîna avec lui. Comme s'il avait compris. Aurélie referma la
porte derrière nous et je crus discerner sur moue déçue sur son visage.
J'avançai timidement dans le vestibule, quelque peu effarouchée alors
que Simon avait déjà accroché sa veste aux porte-manteaux. Je l'imitai
et le rejoignai en quelques pas.

"-Viens", me glissa-t-il.

Il se dirigea vers le mini-bar.

"-Salut Etienne, ça va ?", lança-t-il à l'intention du garçon derrière le mini-bar.
- Ouais, toujours. Et toi ?
- Ca va.
- C'est qui, elle ?, fit Etienne en me désignant du menton comme si j'eus été une vulgaire patate.
- Elle, répliqua Simon en insistant bien sur le "elle", c'est une amie.
- Ah, déclara le dénommé Etienne en me toisant.
- Dis, t'aurais pas quelque chose à boire ?, poursuivit Simon, un peu agacé.
- Mouais. Tu veux quoi ?"

Simon m'interrogea du regard.

"- Une bière blonde.
- Bien."

Etienne plongea derrière son bar puis me présenta une petite bouteille en verre qu'il avait décapsulée.

"- Et toi, Sim' ?"

Simon détestait ce surnom : trop banal. Il tiqua.

"- Appelle-moi par mon prénom, s'il te plaît ?
- Oui, bon. Si tu veux. Mais ça change rien à la question.
- Mmhh .. une vodka."

Quelques
instants plus tard, nous étions tous deux installés royalement sur le
canapé en train de siroter notre boisson. Enfin, Simon était installé
royalement. Moi, jétais juste assise.
Les heures passaient et les
provisions de boisson diminuaient. Simon commençait à dire des choses
aberrantes et je rigolais sans raison. Puis Simon bondit sur ses pieds.

"-Je dois partir.
- Maintenant ? Mais il n'est que minuit moins le quart !
- Je dois partir."

Il
se dirigea vers la porte, le pas décidé mais légèrement zigzaguant et
l'oeil hagard. Nous enfilâmes nos manteaux et nous sortîmes. Après
avoir profité quelques minutes de l'air glacial et du silence calme qui
nous entourait, après avoir admiré nos soupirs blancs et rigolé sans
trop savoir pourquoi, Simon s'arrêta.

"- Demain, tu me rejoins sur la place, devant la banque, à quatorze heures.
- Tu prévois un braquage ?, fis-je, prête à exploser de rire une fois de plus.
- Non. Tu sauras demain."

Il
se retourna et disparut aussi vite qu'il le pu dans un bosquet. Je ne
pus pas te suivre. Mais j'observai un peu plus attentivement les
feuilles et il me sembla que deux yeux d'un bleu très clair
m'observaient. Il me rappelaient les yeux de Simon, si doux, si
mystérieux ... Et la couleur déclinait doucement en vert électrique. Je
secouai la tête, me disant que je rêvais encore trop pour mon âge.
Lorsque mon regard se posa sur le buisson, les yeux avaient disparus.
Mes pas se dirigèrent inconsciemment en direction de chez moi. Je
rentrai en essayant de faire le moins de bruit possible et m'endormai
presque instantanément, toute habillée, tant la fatigue et l'alcool
oppressaient mes tempes et engourdissaient mes sens.

» Nouvelle venue
» [-Dulce, une nouvelle jument-]
» Nouvelle couleur .. [Noiro]
» ombre ténébreuse (la nouvelle ténébre : de retour !)