Et même si tout s'efface, certaines choses restent... [Comi]

C'était une vie, il y a longtemps...

Je ne me rapelle même plus quelle odeur ça avait, quel goût...

Ce que je sais c'est qui j'entrevoyait peut être pour la première fois de ma vie le bonheur...

Le bonheur qui se résumait dans chacun de tes gestes qui me rassuraient.

Le bonheur dans chacun de tes souffles que je sentait sur mon visage.

Le bonheur dans chacuns des tes regards, que je ne pouvait plus quitter.

Tu me rendais le sourire comme personne ne l'avait jamais fait, comme pêrsonne ne pourra sans doute plus jamais le faire...

Tu m'a appris ce qu'était vraiment le fait de tenir à quelqun bien plus qu'à n'importe qui...

Mais cette vie là, était il y a bien longtemps...

Tu es partit pour me laisser seule dans le noir...

Tes gestes, je ne les ai plus sentit.

Tes souffles ne vinrent plus dégager mon front de ce rideau noir qui le couvre sans cesse.

Tes yeux n'était plus là pour me faire sourire, pour me faire rêver.

Notre première s'est déroulée ainsi, comme un rêve...

Je n'ai pas su dès le début près de qui je me tenait, mais tout en toi me mettait en confiance et je n'avais qu'une envie, de me serrer contre toi, pour cette fois, pouvoir au moins une fois abaisser cette armure que je me suis construite et pouvoir me réfugier, si fragile près de toi...

Aujourd'hui, la vie est bien moins belle, mes yeux qui brulaient d'un feu si brûlant et dorés avant, luisent d'un éclat terne et triste...

Je suis dans un sale état, plus mince qu'à l'ordinaire

J'ai retrouvé ton regard, je ne l'ai pas vraiment retrouvé, tu l'avais perdu...

L'espoir se serait il défnitivement éteint ?

Comme ses reflets bleus sur moi que tu semblait tant aimer, lorsque la pluie venait nous tenir compagnie...

Eux aussi se sont éteint...

[ Waaaaw ! Roooh faut que j'arrête de dire ça a chaque fois que je lis tes messages parceque...^^]

Tout au fond de lui, sa y est toujours.
Il n'a pas oublier tout ça.
Ses reflets, ses yeux, ses gestes, ses paroles.
Tout, il se rapellait de tout.
Seulement, il avait tout caché au fond de sa mémoire.

Pourquoi ? Pour pouvoir être celui qu'il est devenu aujourd'hui.
Il n'aurait pas pus être cet étalon silencieux, distant et froid si il vivait avec tout ça encore bien présent en lui.
Non, il avait laisser la guerre et son séjour cher les humains le saisire et le détruire a petit feu.

Mais l'espoire n'était pas éteint.
Pourquoi ?
Et bien car quand Comisario est partit du ranch,
Ses pas l'ont conduit ici, pourtant il a errer au hasard.
C'était comme si une force puissante l'attirait.
Et qui d'autre ici a de l'importance a ses yeux ?
Elle, rien qu'Elle.

L'étalon aussi avait changé légèrement,
Beaucoup plus maigre,
Des nombreuses cicatrices s'étaient ajoutées aux premières.
Des cicatrices qui n'aurait jamais du exister.

Un long frisson lui parcouru le dos en reconaissait cet endroit.
La ou il avait vu Ce regard pour la première fois.
Alors qu'il avait la tête basse, il la sentit.
La, elle était la elle aussi.
Dans cet endroit, dans leur endroit.

Mais Comi' ne voulait plus y penser,
Ou plutôt ne pouvait plus.
Non, c'était bien trop douloureux.

( Lol ! Me j'adooooore les tines aussiii !!! Et euh... c'est au sentier qu'ils se sont rencontrés la première fois... ^^ )

Aujourd'hui, j'ai mal, j'ai froid...

Si froid...

Rien ne vient plus me réchauffer, plus rien ne le peut...

Peut être jutse ton regard, celui que tu avais la dernière fois que je l'ai vu, celui qui avait su dire les mots...

Peut être trop tard...

Quand tes yeux s'étaient fermés au milieu de toute cette violence et ce sang, à côté de moi, à bout de force...

C'est à ce moment que je t'ai perdu, que Lui s'est caché au fond de toi pour ne plus oser sortir...

Si mal...

Mon coeur n'est plus qu'une chose meurtri enfoncé comme une lame glaçiale en moi...

Je n'arrive plus à crier, à pleurer pour faire sortir cette douleur, alors je la terre sachant que je la porterais toujours désormais....

A moins, encore, que Lui ne soit là pour la chasser et pour m'emmener là ou la vie serait plus douce

J'ai envie de m'allonger pour m'endormir, pour ne plus me réveiller, juste rêver que tu es là...

Que Lui est là...

Ewie ouvrit doucement des yeux ou une lueur d'une tristesse infinie brillait faiblement.
Les rêves ne refletteront que ce qu'elle aurait aimé pouvoir vivre, la réalité est bien plus dure, compliquée...
Compliquée et pourtant si simple...
Simple et compliquée, deux mots qui ne peuvent aller séparement...
La jument noire leva ses grand yeux d'ambre vers le ciel, constellé d'étoile, qui semblait pleurer en silence.
La pluie lui rendait ses moment perdus...
Mais il était tard à présent...

[Rooh wi j'me suis trompé ! J'était persuader qu'on était au Sentier la ! Sorry ! ]

La tête basse, regardant ou il mettait les sabots pour éviter de se prendre dans une de ses racines dangereuse.
Son esprit ne cessait de divaguer, de penser a des choses sans importance.
Sans aucunes importance...
Il n'osait pas relever la tête,
Il avait peur, oui peur de croiser ce regard.
Peur de la voir, peur de voir ce qu'elle est devenu aujourd'hui.

Il a tellement mal pour elle, pour lui, pour eux.
Mais rien ne laissait transparaitre cette pensée.
Il semblait froid, dur et sortit de nul part.
Juste une masse ruée de coup et abandonné a son propre sort.

Mais ça non plus Comi' n'y pensait plus.
Tout était noir en lui, d'un noird lugubre et inquiétant.
Ce noir si brillant n'était plus la, et encore moi ses reflets bleu.
Avait il oublier ? Non, surement pas.

Comi' ne voulait pas la voir,
Mais il savait qu'il s'approchai d'elle car tout en lui changeait.
Ses pas se firent moin dur,
Les battements de son coeur s'accélérent.

Ruisselante de pluie, Ewie tourna lentement sa fine tête vers cette ombre attendue.
La jument noire ne fit pas un geste, ne laissa pas échapper un bruit.
Ses yeux éteint ne cherchait plus à croiser son regard.
A quoi cela aurait il servit après tout ?
A part avoir plus mal encore...

Et lorsque comme des poulains égarés nous nous échappions, un sourire interdit sur le visage pour aller défier des terres qui n'étaient pas notres.

Lorsque je courrait à tes côtés sans me rendre compte que tout cela était bien éphémère, bien fragile...

Tu as été finalement le seul dans ma vie et le dernier, tu m'a arraché sans t'en rendre compte de mon passé si noir ou j'avais vu le pire, enduré le pire.

Mais maintenant je sombre à nouveau et pourtant tu es là, à t'avancer les yeux dans le noir.

Dans ce noir ou je me noie à présent.

Il n'y a plus de sortie, je n'en voie plus le bout.

Je suis si fatiguée à présent, je voudrais m'allonger et m'endormir pour ne plus me réveiller.

Le ciel pleure de désolation devant nous, comment avons nous pu en arriver là ?

J'avais presque finit par y croire en cet espoir, mais les reflets bleus sur le fond noir ne sont plus là pour éclairer tes yeux et mon coeur...

[ Nif...

]

L'étalon finit par s'arrêter, la tension était si forte a ces côtés, voir insuportable.
Il ne pouvait plus s'approcher, mais il ne pouvait pas non plus fuir et partir comme il était venu.
Sa présence est comme une bouffée d'air dans ce monde étouffant.

La crinière lui collait a l'encolure, et pourtant sa robe restait terne sous cette pluie sale et fatiguée tout comme eux.
C'était si dur pour lui de se dire qu'il ne pourrait plus jamais lui parler, même avec les yeux.
Si dur de ne plus pouvoir jouer, sourire et parfois même rire.
Allons, voila que son esprit s'échappe encore.

Il secoua la tête, oublier, il fallait oublier pour ne plus souffrir aujourd'hui.

Je te l'avait pourtant dit un jour Ewie, je suis né pour souffrir.
Certains naissent pour mourire, d'autre pour vivre heureux...
Moi c'est pour souffrir, depuis que je suis né c'est ainsi.
Toi tu es apparu au milieu de nul part, j'ai crus que tu m'avais sauver de ce destin.
Que tu m'avais donner une chance de vivre heureux a tes côtés,
Mais la fatalité ma ratrapper pour me reconduire vers mon droit chemin, vers mon premier destin, souffrir.
Alors, si tu ne m'as pas sauver, qu'a tu fait ?
Tu m'as donner du répis, plusieurs années ou le mot souffrance n'avait plus de sens.
Je n'oublirais jamais cela, tout ce que tu as fait pour moi.
Seulement aujourd'hui je ne doit plus y penser, sa me ferait encore plus souffrir car je me rapellerait de ce temps si calme et simple et je comprendrait que sa n'arrivera plus.
Et ça, je ne veut pas y croire, pas y penser.
Alors je laisse mon esprit divaguer dans ce noir glacial qui me rappelle pourquoi je suis né.

Tu sais, certain dise qu'ils ont trouver un sens a leur vie.
Que c'est le bonheur, la joie...
Moi aussi je l'est trouver, il s'apelle Ewie.
Seulement, aujourd'hui je ne vit plus.

( Double Nif... )

Et plus tu avances vers moi, plus je sens ce poid sur mon coeur...

J'aimerais que tu reparte mais tu ne fait que t'arrêter, et ça me fait plus mal encore...

Je voudrais trouver le courage en moi de m'avancer vers toi et de pouvoir, oh rien qu'une fois pouvoir me retrouver dans le seul endroit ou les étoiles éclairent mon regard.

Cet endroit, toi seul peut m'y emmener, toi seul peut m'en faire sortir...

Aujourd'hui, il n'y a plus qu'un grand mur qui me sépare de toi.

Je ne trouve plus la force de le faire tomber, car toi tu semble le consolider à chacun de mes coups, à chacunes de mes larmes...

Et alors je pleures dans le noire, sous cette pluie qui se desespère de notre silence...

Pourquoi ne me guide tu plus dans ton regard...?

Pourquoi tout cela ne peut il plus recommencer...?

Pourquoi est ce que je ne peux pas crier au monde entier que je t'aime ?

Je voudrais partir moi aussi, partir si loin que j'oublirait même qui je suis.
Partir pour ne jamais revenir, partir pour simplement me souvenir de tous se bleu qui envahissait mes yeux et mon coeur.
Partir pour ne jamais oublier ces paroles que tu m'as dite avant que je parte.
Partir pour tout simplement mieu t'aimer.

Sait tu pourquoi je suis revenus ?
C'est bien plus compliquer que ce simple mot.
Je me rapelle de ce jour ou ton ami Vénamo et moi t'avons abandonner en tout souhaitant de vivre heureuse.
Je n'ai pas voulus commettre deux fois la même erreur, mais aujourd'hui je me demande si j'ai fait le bon choix.

C'est si dur de te sentir près de moi sans rien pouvoir faire,
Sans pouvoir te sentir, sans pouvoir te voir.
Juste deviner ses larmes couler aussi sombrement que ce ciel qui plane sur nous.
Cette pluie qui tombe sur nous n'est pas notre amie.
Notre amie était la dans les moments les plus complices, elle était la pour nous aider, nous encourager.
Aujourd'hui elle nous cache de notre tristesse et notre douleur.
C'est triste a pensé...

Voila, voila a quoi ressemble ce noir lugubre qui règne dans l'esprit de Comisario.
Des souvenirs, des pensées réfléchit le blessant toujours plus.
Il est si fatigué de tout, toutes ses forces ont disparues.
Mais ont elles jamais été la vraiment ?
Il ne sais plus, il ne cherche même plus a savoir...

Ewie releva ses yeux dorés, une lueur sauvage dansante en son fond, rebelle et déterminée.
Les larmes se mêlait à la pluie, ses larmes qui coulait d'un tel regard, froid et dur.
La jument noire se mit en marche d'un pas lourd et lent.
Elle s'avança lentement vers l'étalon, ses yeux rivés dans l'obscurité qui masquait le regard de Comisario.

Et pourquoi devrais je t'oublier ainsi ?

N'ai je plus la liberté de disposer de mon coeur ?
Pourquoi ce Comisario qui sommeille en toi, éspèrant ne plus souffrir ne se réveille pas, juste pour me montrer qu'il existe encore ?

Un jour tu m'avais dit plus jamais...

J'aimerais te faire tenir ta parole Comisario, j'aimerais faire pouvoir faire quelque chose pour toi comme ce jour de pluie, ou c'était bien notre amie qui nous accompagnait, ou je t'avais simplement proposé une aide que tu avais refusé.

J'aimerais pouvoir recroiser ce regard si rassurant et mystérieux, celui ou je retrouvait mes repères, celui que tu posait sur moi il y a bien longtemps maintenant...

Pourquoi tout s'est il effacé du jour au lendemain ?

J'aimerais pouvoir prendre cette douleur qui a obscurcit tes yeux, te la prendre pour la supporter pour toi, même si je devais en mourir, juste pour te voir sourire encore une fois...
Ce sourire tellement beau et tellement rare, celui qui m'aiderait à supporter ta douleur et la mienne, et qui l'apaiserait peut être pour qu'elle s'efface à son tour à tout jamais...

J'aimerais que tu sois heureux, c'est la seule chose qui compte désormais pour moi, le reste n'existe plus, je me traine sans but, sans avenir...
Je traine juste dans l'espoir de recroiser ton regard...

Ewie s'arrêta près de Comisario, baissant la tête en quête de ses yeux sombre et fermés.
La pluie s'adoucit, laissant place à des gouttes plus fine, plus claire, plus rassurante...
De très légere lueurs bleutées apparurent sur la mèche sombre qui barrait le front de la jument obscurcissant des yeux dans lesquelle brillait la force d'une étoile...

[ Waw...j'ai vraiment les larmes aux yeux la ! Sad

]

Comi' frissonna en la sentant s'approcher, il se raidit encore plus mais ne recula pas.
Il n'en avait plus la force...

Tu sais Ewie, il est parfois si dur de tenir ses promesses.
J'aimerais tant l'exécuté, peut être même plus que toi je ne sais pas.
Mais parfois cette vie injuste qui nous poursuit sans relache nous en empêche.
J'aimerait relever ce regard que j'ai perdu vers toi, que tout redevienne comme avant.
C'était si simple, si beau.
Unique, dès que je t'ai "parler" c'est le premier mot qui m'est venu pour te décrire et c'est toujours celui la que j'aurait a la bouche.

Aujourd'hui tout va mal, comme si tout ce que l'on c'était dit n'avait plus de sens,
Comme si sa n'avait jamais exister. Ou plutôt le contraire, c'est parceque tout ça a exister qu'on en est la maintenant.
Cela s'arrangera t'il un jour ? Je ne pense pas...
Je sais que cette phrase est contraire a cet espoir en qui j'ai réussi a te faire croire toi aussi.
Oh, si tu savais comme j'y ai crus, comme j'ai espérer.
Mais comme toujours, rien ne s'est passé comme prévus.

Contre lui même, Comi' finit par lever le regard vers Ewie.
A la revoir, il eu l'impression de recevoir une décharge, le réveillant.
Une légère angoisse apparut mélanger a sa torpeur et a sa tristesse.
A la vue de cette mèche qui était peut être la seule a être rester fidèle a son rôle, Comi' se calma a l'extérieur mais panique a l'intérieur.
Soudainement, Comi' ferma les yeux.
Il venait de voir, de les voirs.
Ses reflets qui apparaissait lentement sous la pluie devenu si légère.
C'était si dur de se rapeller vraiment.

Comisario fit entendre une longue plainte dans un murmure inodible.
Oui, si toute ces blessures extérieurs avait cicatriser, son coeur lui continuait de saigner...

Ce regard, qui n'avait duré qu'un instant, Ewie l'avait ressentit contraiirement à lui comme une bouffée de vie...
La jument fit encore un pas vers lui, son coeur qui battait bien trop vite lui faisait mal.
Elle attendait patiemment qu'il puisse à nouveau soutenir son regard, comme lui seul savait le faire, comme lui seul ne l'avait jamais fait...

Et si je pouvais arrêter le sang de couler, cicatriser ton coeur qui n'a que trop souffert, qui n'a que trop enduré...
Je prendrais ta douleur, pour l'emmener loin, trop loin pour qu'elle puisse te retrouver.

Pourquoi fuis tu mon regard Comisario ?

Ne m'en croit tu pas capable ?

Je serais capable de tellement de chose pour toi Comi'...

Mais tu ne m'ouvre pas la porte...
Tu te cache derrière celle ci en essayant de me faire croire qu'il n'y a plus personne...
Mais tu oublies que c'est moi qui suis derrière cette porte Comi'...
Et que j'attendrais bien plus longtemps que tu ne l'imagines...

Est ce ça ce sentiment que je m'était juré de ne jamais ressentir ?

Je t'en prie ouvre tes yeux !

Laisse moi à mon tour te faire croire en un tout autre espoir !

Ce n'est pas si simple que sa Ewie,
Il ne suffit pas d'ouvrir les yeux et de tout oublier.
Il faut assumer tant de choses...
Le fait d'avoir eu tort de se comportement,
Et encore tant de chose ou je ne sais poser de mots dessus.

Si seulement je pouvait Ewie,
Si je pouvait te contempler, voyager de tes yeux, admirer tes reflets te parler te sentir...
Si seulement je le pouvait...

Mais je n'y arrive pas, tout ce bat en moi contre ça,
M'obligeant a avoir peur, a fuir et m'enfermer a croire en des choses fausses, a croire en se destin douloureux du quel tu te bat pour m'en sortir.

Mais je ne contrôler plus,
Le sang, la haine et la douleur se sont emparé de moi et me commande faisant tout pour me priver du moindre bonheur en ta présence.

Mais Comi' n'était pas près de relever les yeux,
Il avait eu trop mal en la voyant,
Son passé lui avait sauter a la gorge le saisissant de remort et de reproches.
Il se mordit la lèvre et baissa encore plus l'encolure.
Son toupet tomba sur ses yeux les lui cachants.

Ewie s'était retournée, silencieuse.

Son coeur à elle aussi saignait, peut être plus, peut être moins que le sien mais sa douleur à elle aussi était présente.

La jument noire s'élogna quelque peu et se coucha dans l'herbe fraiche et humide, les yeux perdu dans les étoiles.

Le silence était pesant, gênant.

Les gouttes de pluie tombait inlassablement sur son visage, faisant briller maintenant son encolure et sa crinière, de halos bleutés hésitants...

Brisant doucement le silence, une voix grave et faible d'abord, puis gagnant en justesse et en beauté se fit entendre.

De trites notes s'échappaient des lèvres de la jument bleue, comme un murmure, un songe, qui résonnait d'une façon irréelle et désarmante...

Une mélopée aux paroles intraduisible, faites de mots inconnus tous plus beaux les uns que les autres, perdus dans la pluie.

Ewie chantait doucement, de sa voix cristalline, emprunte d'un sentiment jamais encore éxprimée...inexprimable...

( Comi... Tu dis si ce sujet te saoule ! ^^ )

[Non non pas duuuu tout ! Mais en faite en ce moment j'ai un max de boulot donc j'ai pas beaucoup de temps sur Internet. Et vu que je n'aime pas répondre trois phrase dans ce genre de sujet surtout avec toi je met longtemps a répondre ! Vraiment désoler...mais la les vacances arrive sa devrait aller mieu ! ]

Les oreilles de l'étalon se redressèrent, il releva la tête ainsi que ses yeux.
Cette voix, cette voix qui lui donnait des frissons, cette voix qui avaut réveiller en lui une flamme animé par l'amour et encore tant de chose...
Cette voix si fraiche et si douce, cette voix qui vous murmure la vie.
Comi' se détentit légèrement et se laissa bercer tranquillement.

Cette fois ci il garda son regard lever a la vue de ses reflets bleu hésitants.
Mais l'étalon resta immobile et silencieux l'observant avec timidité et crainte.
Sans un seul bruit, un de ses sabots se leva pour s'avancer un peut.
Rien de plus, mais c'était déjà ça.

Il plia ses genoux puis ses postérieurs pour se retrouver coucher non loin d'Ewie.
Il s'étendit de tout son long et poussa un long soupire qui souleva quelques feuilles.
Celles ci s'envolèrent jusqu'a la jument noir ébène lui transportant tout le malheur de l'étalon bai.

Ses crins noirs et emmélés s'étalèrent sur le sol se mélangeant a la poussière et a la terre humide.
Ils frémissaient parfois sous le vent frais de la forêt...

( Ah Okaaaaay ! )

Les mots sortaient de la bouche d'Ewie au hasard, se mêlant entre eux d'une façon naturelle et simple.

La jument noire referma la bouche et continua cet air, triste et pur, en fredonnant...

Savait elle que Comi' s'était approché ? Nul n'aurait su le dire car elle n'avait pas réagit.

Ses yeux où se reflètaient les étoiles, toujours perdus dans le ciel semblait briller étrangement dans la pénombre de la nuit.

Les reflets bleus s'éstompaient lentement, laissant la robe d'Ewie d'un noir d'encre qu'aucune lumière ne venait éclairer.

De fines gouttes scintillantes coulaient le long de ses joues.

Pluie ou Larmes...?

Ewie se tut tout à fait, un éclair silencieux zèbra le ciel.

La jument noire posa sa tête sur le sol, trempé par l'averse.

Pourquoi...?

[

]

Comi' restait immobile et continuait de se laisser bercer par la voix d'Ewie.
Il ne vit pas l'éclair ni rien d'autre d'ailleur,
Il n'entendait plus qu'Elle....

Son souffle ralentit doucement, comme apaiser.
Et sans même s'en rendre conte, sa voix s'éleva dans l'air.
Un long murmure grave et doux, comme une plainte silencieuse.

Il y a longtemps, Comi' avait déjà fredonner cet air en sa compagnie pour la rassurée et la calmée.
Il ne savait plus exactement ou tellement ils avaient éte ensemble de nombreuses fois.
A se son, la pluie devint plus claire et plus fluide.

Ainsi vont les choses...

Comi' ouvrit un oeil lentement puis le second.
Il arrêta de chanter mal a l'aise et géner.
Il se recoucha en vache et la regarda,
Si belle sous cette pluie,
Si noire...

* Ewie... *

Ewie avait fermé les yeux, écoutant les murmures de l'étalon sans bouger.

Les gouttes de pluie semblaient s'être faites moins bruyantes, la jument ne faisait attention plus qu'à sa voix.

Lorsqu'il s'arrêta, Ewie poussa un long soupir, à peine audible, se souvenant de ce jour où elle avait déjà entendu cet air.

La jument ne bougeait plus, seul l'imperceptible mouvement de sa respiration trahissait le souffle de vie qui la parcourait encore .

Un long moment passa, les fines gouttes claires et froides s'écrasaient sur le sol et sur les deux silhouettes allongées.

Enfin, un léger murmure se fit entendre.

Ewie reprit doucement cet air mélodieux, d'une voix brisée, hésitante, inaudible, juste pour elle...juste pour eux.

Il faisait froid... Si froid...

Comi' fut soulagé de réentendre la voix d'Ewie.
Il frissonna, non il n'avait pas froid.
Mais il le sentait, il sentait qu'Ewie avait froid...
Comi' n'osait pas la laisser ainsi, c'était au dessus de ses forces et de son attitude solitaire.

Il se coucha en vache lentement.
Ses crins furent dégager de son encolure et quelques morceux de terre tombèrent au sol sans bruit.
Il déplia un antérieur et le tendit devant lui.
Il fit de même pour son autre antérieur et ramena sous lui ses postérieurs.
Dans une poussée énergique et pourtant sans vie il se retrouva debout.

D'un pas lent, calme et hésitant il s'approcha d'Ewie,
D'Elle...
Le souffle court, le coeur battant si rapidement que l'on pourrait croire qu'il ne bat plus.
Une fois à ses côtés il se recoucha contre elle,
Tremblant...

Il voulait juste lui ammener un peut de chaleur,
Peut être même du réconfort...

La vie avait été si dur sans Elle.
Et même si depuis son retour il ne l'avait pas fait beaucoup paraitre,
Il ne voulait plus jamais être éloigner d'Elle.
Il l'a voulait tout entière auprès de lui, pour toujours.

Je t'aime tant...

Le silence retomba, lourd.

Alors lui existe toujours ?

Pourquoi l'avoir caché ?
Pourquoi si longtemps ?
Pourquoi m'avoir fait tant souffrir ?
Pourquoi ici ?
Pourquoi maintenant ?
Pourquoi je n'arrive pas à t'en vouloir ?
Pourquoi je ne veux aucune réponse ?

Peut être parce que j'ai peur...
Peur que tu te lèves et que tu m'abbandonnes encore une fois, sans que je ne puisse rien faire, sans que je ne puisse rien dire...
Juste souffrir encore...

Ewie posa doucement son front contre l'encolure de Comi'.

Pourquoi je t'aime tant ?

Comme il y a bien longtemps,
Comi' frissonna au contact du front d'Ewie contre son encolure.
Il ne bougea pas pendant un long moment, essayant de se calmer.
Finalement il tourna légèrement sa tête et souffla sur l'encolure d'Ewie du mieu qu'il put.
Puis, il retourna rapidement sa tête évitant de la regarder.

Il n'était pas entiérement revenus, mais il était sur le chemin...

Il n'y a pas de réponse a l'amour Ewie,
Je l'ai compris en ton absence.
A tout ces pourquoi, tout ce que l'on peut répondre c'est : parceque...

Tu m'as tant manquer Ewie,
Et j'ai si peur de ce que tu penses de moi a présent.

Ewie décolla son front, le souffle de Comi' la fit sursauter et elle se tint plus en arrière.
Les yeux perdus dans ce ciel sombre et triste.
Un ciel comme elle croyait les aimer...

Et moi j'ai si peur de moi à présent.
De comment je pourrais réagir vis à vis de certain de tes gestes.
De comment tu pourrais réagir vis à vis des miens.

Et je t'attend au bout du chemin.
Et je suis frustrée de ne pas pouvoir savoir si tu avances dans le bon sens où si tu n'en a pas trouvé un autre qui t'irait bien mieux...

J'ai peur de devoir un jour changé mon propre chemin.
Parce que tu en aurait trouver un autre qui ne croise plus le mien.

Quand Ewie recula, Comi' géner détourna la tête a son tour pour fixer le noir de la forêt.
Il posa sa tête entre ses antérieurs, ne sachant plus trop comment réagir a présent.

Il y a longtemps, j'ai crus comme beaucoup de chevaux que je n'avait qu'un chemin, celui de la souffrance, de la solitude.
Le premier chemin qui s'est "offert" a moi.
Et puis un jour j'ai découvert un petit sentier, un sentier brillant, chaud et acceuillant.
Un sentier dont tu étais maitre, un sentier qui rejoignait ton chemin.
Sans hésiter je l'ai emprunter, confiant.
Et puis un jour, j'ai mal prit un virage et j'ai rejoint mon premier chemin.
Mais la vie à pour une fois décicder de me donner une deuxième chance et j'ai revut se sentier.
A présent j'avance dedans prudement, je prend mon temps.
Mais je sais, oui je sais que d'aurénavant il n'y aura plus d'autre chemin que Toi.

Comi' retourna sa tête vers Ewie,
Les yeux grands ouvert près a acceuillir son regard.

Regard qui comme depuis toujours vint s'y retrouver, avide de cette chaleur peut être retrouvée.
Car oui, on en retrouvait le fil, même si cela prenait du temps.
Toujours...

Les yeux dorés d'Ewie se noyèrent un instant, retrouvant doucement leurs repères.
( Et comme de par hasard...) La mèche noire de la jument retrouva lentement ses reflets bleutés, à mesure que l'étalon avançait sur le sentier.

Car ce sentier, lorsque tu n'y est pas, ne brille pas si fort...
Comme mon regard...

En sentant Son regard tomber doucement dans le sien,
Le coeur de l'étalon se mit a sourire et le sang arrêter de couler lentement mais surement.
Un immense soulagement s'empara de lui en trouvant dans ce regard tout ce qu'il y avait toujours vus.
Et puis, cette mèche lui barra le front. Comi' ne la repoussa pas de suite l'admirant d'un oeil avec passion et bonheur de pouvoir enfin revoir et ressentir tout ça.

Puis dans un souffle il décala sa mèche sur le côté, retrouvant avec plaisir tout ses petits gestes perdus.

» Ténèbre [ surtout pour comi' ] [et pour tout les autres !!]
» Quand les choses vont mal ...
» Ainsi vont les choses
» Là où les choses jamais ne changent...
» - J'ai froid - [- PV Comi' -]