• Nom •
Edelwyn
• Sexe •
Jument
• Age •
4 ans
• Caractère •
Nul ne sait vraiment ce qui se passe dans la tête de la fine jument grise.
Elle semble parfois ailleurs, sont regard est lointain et semble perdu dans des souvenirs tristes ou heureux. Et des fois, ses yeux furibond transpercent quiconque croise son regard. Edelwyn n'est pas d'un naturel bavard, ces derniers temps, elle est très craintive, elle fuit la compagnie et ne supportent plus qu'on la touche. Elle affiche un air menaçant pour qu'on la laisse tranquille mais sion passe outre et que l'on insiste, elle finit par se montrer moins méfiante et pourrait même vous gratifier d'un de ses rares sourires. Tout se passe dans son regard et bien peu sont ceux qui pourront prétendre la connaître, ne serait ce qu'un peu.
• Physique •
Edelwyn est une jument de taille moyenne, fine et gracile. Son corps mince et blanc est bien proportionné, porté par des membres déliés qui semblent presque fragiles. La jument porte une robe blanche, douce et brillante comme de la soie, des crins argentés, longs et chatoyants. Des traits délicats illuminés par deux yeux étonnament clairs, ambrés ( Hommage à Winie ). Un regard doré mais fermé, un regard qui a vu tant de malheurs.
• Histoire •
- Edel ! Il faut partir maintenant ! -
- Non ! Je ne les laisserais pas ! Pas question ! -
- Je t’en prie Edel ! On ne peut pas… Ils vont nous reprendre ! Et eux aussi ! Il n’y a qu’une solution ! -
- Non tais toi ! Je ne peux pas Moon je ne les laisserais pas ! Vas-y toi, laisse nous là et part ! -
Moon piétinait sur place. Il était hors de question qu’il abandonne Edelweiss. L’étalon jeta à la dérobée un coup d’œil au deux poulains près de la jument blanche. Son fils ne semblait pas avoir peur. Vaguement inquiet, il observait ses deux parents de ses grands yeux dorés et semblait vouloir protéger de son petit corps sa jeune sœur. Elle non plus n’avait pas peur. Sa robe argentée luisait dans l’obscurité, étouffée par la noirceur de celle de son frère. Mes ses yeux, ambrés eux aussi, glissaient de son père à sa mère, elle semblait comprendre qu’ils hésitaient à les abandonner pour fuir.
Moon sentit son cœur se serrer. C’était deux paires d’yeux identiques aux siens qui le dévisageait. C’était sa chair, c’était son sang… Ils ne pouvaient pas fuir lâchement et les laisser derrière lui. L’étalon alezan secoua la tête. Son regard lumineux glissa sur Edelweiss. Son regard à elle était fermé, déterminé. Elle ne bougerait pas. Moon soupira. Elle était belle. Désespérément belle, comme le premier jour où il l’avait aperçue. Sauvage, rebelle et si blanche. Belle. Moon sourit, Edelweiss était la plus belle chose qui lui était arrivée. C’était elle qui lui avait donné l’aspiration à la liberté. Il entendit les humains s’approcher. Toujours plus. Tout avait si bien commencé pourtant. Ils avaient réussit à s’échapper il y a quelques semaines, de justesse mais ils avaient réussit. Tous deux n’avaient seulement pas prévu que les humains les traqueraient pendant si longtemps, qu’ils attendraient qu’Edelweiss mette bas pour refermer le piège. Moon la regarda tendrement. C’était pour elle qu’il avait bravé tout ce danger, il l’avait protégée. Il l’aimait.
La jument lui renvoya un regard courroucé. La situation était dramatique mais lui se contentait de la regarder en souriant.
- Laisse nous ici Moon, tu es libre, plus rien ne te retient. –
- Tu crois ça ? –
Non elle ne le croyait pas, évidement, Edelweiss laissa échapper un petit hennissement. Moon ronfla et se rapprocha d’elle. Il la serra contre lui, Edelweiss ferma les yeux. Jamais elle n’avait aimé un étalon à ce point. Son cœur se déchirait entre l’envie de s’enfuir avec lui et celle de protéger ses enfants. La voix gave et calme de Moon murmura à son oreille :
- Sois forte Edel… -
Puis l’étalon se pencha vers son fils et souffla doucement sur son toupet. Celui-ci lui décocha un regard doré déterminé, comme sa mère, puis bomba le poitrail. Moon sourit fièrement. Il serait fort. Son fils deviendrait un étalon puissant et
libre.
Moon se pencha ensuite vers la pouliche argentée. Il effleura sa crinière brillante de ses naseaux et sa fille glissa son regard pétillant dans le sien. L’étalon sourit à nouveaux, la poussa doucement vers Edelweiss et s’approcha de l’entrée de la grotte. Il se retourna une dernière fois et planta directement son regard dans celui, sombre de la jument blanche.
Je t’aime…
Puis il lui adressa un dernier sourire, remplit d’amour et sortit, sans plus se retourner. Edelweiss su tout de suite qu’il ne fuirait pas. Non.
Des aboiements furieux retentirent, des cris humains, des détonations, des bruis de courses qui s’éloignèrent, loin, toujours plus loin de la grotte. Le silence retomba. La pouliche sentit une goutte tomber sur son dos. La voix de sa mère s’éleva doucement.
- Je t’aime aussi Moon… -
.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-. 4 ans plus tard .-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.
Un pas devant l’autre. Un geste si simple mais aussi une véritable épreuve. La jument grise s’effondre, se relève, blessée. Son regard est vitreux, le soleil semble s’y refléter mais on peut s’apercevoir que le soleil n’est en rien responsable de la lumière de ce regard. Lumière paradoxalement éteinte. Regard vide. Creux. Mort.
Les membres de la jument se plient à nouveau sous elle. Dans un grognement, elle s’allogne et laisse sa tête retomber dans la poussière.
La jument grise rouvre brusquement les yeux. Ce n’est pas dans la poussière qu’elle s’est allongée mais dans l’eau. Elle boit longuement puis la douleur la submerge. Un frisson parcourt ses flancs, les blessures qui l’entravaient cicatrisent.
Les paupières crispées, la jument serre les dents puis tout à coup, plus rien. Elle se sent bien, mieux, elle n’a plus mal, ses égratignures et ses blessures ne sont plus que des souvenirs.
Edelwyn rouvrit les yeux…
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[ Okai by Jolie ]
• Ou avez vous connu La Vie ou La Mort ? •
Par Luci sur un autre forum. ( je crois ! ^^ )
A FINIR