- Automne Monotone -

Tear trainait des sabots, qui raclaient le sol dur.
La jument était plus resplendissante que jamais.
Sa robe et ses crins étaient propres et luisants.
Mais son regard était ennuyé.
Elle s'ennuyait.
Voilà un moment qu'elle n'avait croisé personne à part des feuilles morte.
La jolie jument laissa échapper un gros soupir.
Le vent vint jouer avec ses crins tandis qu'elle se demandait comme elle pourrait occuper son temps...

x En cette fin d’après midi, l'eau de la cascade sombre dormait, profonde, tranquille et sombre. Déjà le soleil avait quitté la vallée et escaladait les hautes montagnes qui se dressaient au loin, et leurs sommets était rosé par le soleil couchant. Mais près de l'eau dormante, parmi les sycomores madrés, tout se trouvait baigné dans une ombre plaisante. Une rafale se fit entendre au loin et le coup de vent fouetta le haut des arbres comme une vague. Les feuilles des sycomores montrèrent leur côté argenté avant de se laisser lentement tombé au sol, par terre les feuilles mortes coururent sur quelques mètres. Et coup sur coup,de légères risées froissèrent la surface de l'eau sombre...
x Soudain, un étalon d'un noir de jais déboucha des fourrées. Il avançait furtif et se fondait parfaitement dans le paysage sombre. Fly Death s'approche calmement du bord de l'eau et se mit a boire, effleurant a peine l'eau de ses lèvres. Quand un peu plus loin devant lui les feuilles sèches craquèrent sous les pas de sabots, l'étalon noir redressa brusquement la tête. Ses yeux aussi noir que l'encre brillèrent de cette lueur glaciale et ombreuse et il posa son regard sur le cheval, ou plutôt la jument, qui avançait. L'encolure de Fly s'arqua et se redressa, ses muscles vibrèrent doucement et un sourire a peine perceptible se dessina sur ses lèvres noires. Il paraissait invisible et pourtant il était la immobiles et silencieux, il en était presque terrifiant.

• Etrange contraste.
Si cet étalon n'évoquait que l'ombre et inspirait la peur d'une froide nuit d'hiver,
la fine silhouette qui s'avançait de ce pas harmonieux rappelait les doux rayons d'un soleil d'été matinal. Etoile perdue au milieu de nulle part. Regard énigmatique, impénétrable. Brûlant et glacial à la fois, emprunt d'une indifférence à peine masquée.Les yeux d'Only Tear se posèrent sur cette ombre qui la dévisageait.
Le vent continuait de souffler, changeant de sens quand bon lui semblait, laissant paraitre cette indécision qui le tourmente depuis la nuit des temps.
Premier regard de deux âmes encore inconnues. Echange simple. Echange parfait, comme il y en eut rarement.
Puis la jument s'arrache à cette contemplation.
Rare sont ceux qui retiennent son attention plus de quelques secondes. Elle n'a plus le temps de s'interesser à tout ceux qui l'entourent, même si elle n'a rien à faire, c'est un sentiment qui ne la quitte jamais. Le manque de temps...
Les feuilles mortes vinrent se faufiler entre ses sabots, comme si elles fuyaient l'ombre, en quête de sa protection. La protection d'une étoile.
Beaucoup en ont rêvé, peu l'on mérité. Only Tear n'est pas en mesure de protéger qui que ce soit. Ou bien elle fuit cette responsabilité.
Car elle, on ne l'a jamais protégée. Personne n'a jamais songé que l'on pouvait protéger une étoile.
Presque personne. •

[ EH YMAGYN IL LA PROTEGER ! Bon c'est vraie maintenent il la voie plus mais bon ^^ ]

x Fly ne bougea pas. Pas un mouvement pas un bruit. Il avait vécu toute sa vie dans le mensonge. Aller parler au autre ne lui servait a rien, il n'avait plus confiance. Il ne parlait au autre que pour une seul et unique raison.

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Sinon il restait muet et silencieux. Il redressa son encolure son regard toujours braqué sur la jument. Lui avait eu la protection, l'amour. Il avait grandit aimer et choyé, mais tout se bonneur avait été basé sur des mensonges. D'abord sur son espèce Fly n'a jamais été un cerf et pourtant il le pensait. Sa mère, mère qu'il aimait de tout son coeur n'était enfaite pas sa mère. Sous le coup de sa colère il la tuer sans regret ni pleure. Et encore aujourd'hui rien ne le dérange dans son geste. Elle lui avait mentit, il lui a fait payé. Plus personne ne lui mentirait. Les yeux de l'étalon brillant comme des lames de couteau dans la nuit restait impassible et glaciale, fixé sur la jument bai au forme harmonieuse et radieuse. Elle semblait radieuse. L'étalon disparut derrière un sycomores, sa robe d'ébène se fondant dans le paysage le rendant par moment invisible. Lorsqu'il réaparut c'est parce qu'il fut frappé par un rayon de lune. Il était a présent devant la jument. La toisant de sa haute taille. Il ne bougea pas, pas une oreilles, pas un poil. Restant là, immobile...Froid.

Le vent se leva et vint secouer la crinière des deux chevaux
Un vent froid et tourbillonant
Qui soulève les feuilles en une ronde morose

Un troisième personnage devait apparaître cette nuit là
On ne le voyait pas, mais sa présence, a demi-devinée
Jouait à cache-cache entre les troncs noueux des arbres.

Un invisible fantôme hantait ces terres depuis longtemps déjà
Et la peur d'à nouveau apercevoir ses yeux fit qu'il se cachât
Vivre dans l'ombre et dans le souvenir
Ne le fit pas, à ma connaissance, souffrir.

• Indifférence.
Only Tear dévisagea sans rien dire l'ombre qui semblait la considérer avec une pointe de mépris.
Le regard de la jument est neutre, encore légèrement ennuyé...
Cet étalon ne l'impresionne pas, plus rien ne l'impresionne désormais.
Triste idée...

Elle attendut quelques secondes, le temps de savoir si Il allait parler ou non, puis le trouvant trop long, elle le contourna en silence, se détachant de son regard aussi simplement qu'elle s'y était glissée.
La jolie jument baie fit quelques pas, appréciant le vent qui soufflait comme une caresse sur son corps.
Mais cette fois le vent lui apporta quelque chose de nouveau.
Only Tear redressa une oreille, cherchant une silhouette sombre qu'elle ne trouva pas.
Maldad Fuerza se cachait il ? •

Le jour clair laissait place à une nuit sombre
L'obscurité s'affaissait peu à peu sur les trois chevaux

L'étalon cendré détourna son regard du tronc mousseux sur lequel il était fixé depuis bien longtemps
Il croisa le regard de l'Autre.
Un regard froid, dur, mais surtout impassible, qu'il semblait avoir déjà rencontré
Comme le sien, autrefois

Désormais, dans ses yeux dansait la petite flamme qu'un amour avait sû allumer
Le grand étalon gris avait toujours eu froid, dans son coeur et dans son corps,
Dans son regard, et dans ses gestes,
A présent, il cherche la moindre petite source de chaleur qui pourrait réchauffer son grand corps glacé et engourdi
Deux soleils, brillaient dans la pénombre qui s'installait doucement
Deux soleils radieux, qui auraient pu l'emplir d'une chaleur telle qu'il n'aurait jamais plus froid
Or, Maldad Fuerza, oui, le grand, le beau, le puissant, le courageux Maldad Fuerza ...
N'osait les regarder.

x Froid et dur ?
Ne croit pas que je te ressemble étalon.
Ne croyez pas lui ressembler vous vous identifié a lui devant son apparance se qu'il daigne vous monter.
Mais vous n'etes en rien se qu'il est lui.
L'étalon d'ébène soutient avec froideur et calme le regard de l'étalon truité.
Il le braqua d'un regard et ne baissa ni détourna ses yeux noirs d'encre.
La jument passa près de lui et il claqua doucement sa machoire.
Ses naseaux ronflèrent sans emettre le moindre son mais un légère fumer du au froid s'en échappa.
Il fixa la jument de se regard impénétrable et injujable sans faire de bruit il la regarda se déplacé.
Pour lui toute beauté avait quitté se monde.
A ses yeux une jument était une jument, un étalon un étalon tout simplement.
Un sourire moqueur et glaciale s'imprima sur les lèvres de l'étalon lorsque ses yeux brillant vit l'étalon évité la jument....

L'étalon détourna son regard de celui de l'Autre et le refixa sur son tronc d'arbre mousseux.
Surtout, ne pas La regarder.
Non, Maldad ne te ressemble pas.
Il s'est découvert, et à arrêté de se cacher sous un caractère et un comportement qui ne lui convenaient pas.
Un étalon nature, me direz-vous ?
Et bien oui, un étalon nature.

Maldad faillit intervenir lorsque l'étalon claqua sa machoire près de Tear.
Mais il se retint.
Attendre qu'il y ai vraiment un mobile.
Jouer les héros.
Non.
Attendre dans son coin que la princesse daigne s'intéresser à lui.

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