Promenade

Freiheit se promenait sur les terres de la Taïga. Il aimait bien parfois venir ici, il trouvait l'endroit magnifique, même si c'était beaucoup plus froid que ses terres. Alors, il se promenait tranquillement sur la taïga autour des lacs, avec en arrière-plan la montagne, c'était magnifique mais il n'avait pas encore croisé d'âmes qui vivent. Il se sentait bien seul, mais il aimait parfois la solitude. Il aimait être avec le monde, mais parfois, il aimait être seul. Il continuait sa balade tranquillement autour des lacs. La journée était belle et l'étalon avait eu envie d'aller se promener. Il arriva près des lacs et observa le paysage qui se dessinait sur le lac, puis il sourit. Ensuite, il penchait sa tête et but un peu d'eau, il la trouvait très froide, mais elle était bonne, mais il n'irait pas se baigner, l'eau serait très froide et il risquait de tomber malade, alors il s'éloigna un peu des lacs et continua sa balade alentours. Il poussa un hennissement au cas, qu'un autre cheval passait par là et il continuait sa marche.

Promenade

Smutek foulait les terres de la Taïga d'une manière lasse et sans réel but. Même si ces terres l'avaient vu naitre, il ne pouvait pas affirmer qu'elles représentaient sa demeure, son refuge. Il aimait s'y balader appréciant l'air froid sur sa peau et la neige sous ses sabots mais cela s'arrêtait là. C'était donc sans se rendre compte que ses sabots l'avaient guidé près des Lacs.
Il s'était toujours étonné de ne jamais les voir geler alors que les températures extérieures descendaient bien en dessous du zéro. Un sourire s'afficha sur ses lèvres devant cette pensée. S'approchant calmement de l'eau, il plia légèrement ses antérieurs et vint y tremper ses lèvres. Ce fut à ce moment précis qu'il entendit un hennissement. Un hennissement qui lui était inconnu. Perdu dans ses songes, il n'avait pas senti qu'il n'était pas seul. Il se redressa alors et hennit lui aussi, comme une réponse.

Freiheit continua sa balade tranquillement, il n'y avait personne dans les parages à ce qu'on pouvait constater. Alors, il avait continué sa promenade autour des lacs, il s'en allait rebrousser le chemin quand un hennissement se fit entendre un petit peu plus tard comme écho au sien. Freiheit revint sur ses pas et se rapprocha des lacs, il y avait là un étalon qui semblait l'attendre. Notre pure-race espagnole ne l'avait jamais vu, mais il était intrigué par l'étalon. Il s'en approcha et il sourit d'un air amical.
"Bonjour à vous."
L'étalon gris pommelé s'ébroua puis regarda l'étalon toujours en souriant, puis il se présenta amicalement à l'étalon.
"Je m'appelle Freiheit et vous?"

Promenade

Le bai ne s'attendait pas à ce que l'inconnu vienne vers lui. Ne connaissant pas ses intentions, Smutek coucha une oreille et se tint prêt à une éventuelle attaque. Cependant, l'autre ne montrait aucun signe d'agressivité. Il lui adressa même un sourire amical. L'équidé se redressa un peu mieux et tendit ses oreilles vers le pommelé. Ce dernier se présenta, toujours dans une attitude accueillante et apaisée. Il ne semblait vraiment pas venir en ennemi, ce qui réconforta un instant l'étalon. Cependant Smutek n'abandonna sa garde, imperceptible mais bien présente. « Bonjour, je suis Smutek. »
Même si son interlocuteur ne semblait pas froid, Smutek ne put s'empêcher de rester sur la réserve. Aussi, son ton n'était pas enjoué mais neutre. « Je vous dérange peut-être ? Si c'est le cas, veuillez m'en excuser. Je ne me suis pas rendu compte que l'endroit n'était pas vide. Je devrais surement partir et vous laisser tranquille... »

Il continuait de regarder l'étalon bai puis il l'écoutait, l'étalon semblait un peu sur ses gardes, mais c'était ok, cependant, Freiheit n'avait aucune intention mauvaise envers cet étalon. C'était quelqu'un d'assez simple et amical, ce Freiheit. L'autre étalon avait dû voir que je n'avais aucune intention mauvaise, mais il était tout de même sur ses gardes, mais celui-ci lui répondit, il lui dit bonjour et se présenta.
"Heureux de faire votre connaissance Smutek."
Ensuite, il continuait de lui sourire, puis l'étalon parlait de nouveau, alors il l'écoutait. Le bai pensait que peut-être il le dérangeait et qu'il n'avait pas vu qu'il y avait quelqu'un, puis il lui disait que si Freiheit le voulait, il partirait. L'étalon secoua la tête et dit.
"Non vous ne me dérangez pas, de toute façon, je cherchais un peu de compagnie."
Ensuite, il sourit une nouvelle fois, puis attendit la suite des évènements.

Promenade

Le ton qu'employait Freiheit était respectueux et calme. Smutek ne savait que penser. Il était bien rare de rencontrer de telles personnalités: accueillantes et aussi ouvertes à d'éventuelles rencontres. Cependant le bai ne se braqua pas, ne voulant pas paraitre pour un impoli et vexer son interlocuteur. « Si jamais vous voulez vous retrouver seul, vous n'aurez simplement qu'à me le dire et je vous laisserai. »
Il était difficile pour Smutek de trouver un sujet de conversation sans penser à tous ses échecs, à tout ce temps perdu à essayer de connaitre l'autre pour qu'au final il se retrouve seul, rejeté encore et encore. Cherchant rapidement quoi dire, il finit tout de même par articuler. « Vous faites parti de ces terres ou vous venez d'autre part ? »

Freiheit continua de regarder l'étalon bai tout en l'écoutant, il lui disait que c'était ok, mais si Freiheit voulait se retrouver seul, il n'avait qu'à lui dire et il partirait. Il hochait la tête et dit.
"D'accord, je vous le dirai, si le besoin s'en faisait sentir."
Il sourit toujours au bai puis continua de regarder l'étalon et ensuite, le paysage et de nouveau l'étalon. Le bai lui posa une question, alors Freiheit lui répondit.
"Non je ne suis pas de la Taïga, mais je suis de l'Erimos. Je suis également né sur ses terres, il y a quelques années et vous?"
Ensuite, l'étalon trouvait que le bai semblait sympathique, mais en même temps, il semblait penser que le bai n'était pas sûr de lui, mais il lui souriait toujours amical.

Promenade

Smutek écouta son interlocuteur lui indiquer venir de l'Erimos. Voilà une terre bien à l'opposé de la sienne, la Taïga. Il aimait se rendre à l'Erimos même s'il ne supportait que très peu la chaleur intense de ces terres. Il faisait l'effort de l'endurer simplement parce qu'il aimait ce quil pouvait y voir: les Canyons ou alors un point d'eau au beau milieu du désert, spectacle complètement insolite. « Je suis de la Taïga. » Smutek marqua une pause avant de continuer « La différence de température entre l'Erimos et la Taïga ne vous gêne-t-elle pas ? »

Freiheit écoutait l'étalon lui dire d'où il venait, il lui disait qu'il venait de la Taïga, la terre complètement opposée à l'Erimos. Il sourit puis hocha la tête puis ensuite, il observa un peu le paysage puis de nouveau l'étalon qui venait de lui poser une autre question. Il m'avait demandé si l'écart de température entre son territoire et celui du bai, ne le gênait pas. L'étalon gris pommelé acquiesça et lui dit ceci.
"Oui, un peu mais on s'y habitue, bien sûr, je ne passerai peut-être pas une nuit ici, mais venir me promener cela ne me dérange pas. J'aime bien parfois, marcher dans la neige et profiter des paysages d'hiver qui sont aussi beaux que les autres."
Ensuite, je souris puis regarda l'étalon, toujours chaleureux.
"Sinon, nous ne semblons pas très nombreux ici, vous êtes le premier cheval que je vois, depuis un moment."

Promenade

« La Taïga offre en effet de très beaux paysages et spectacles. » Notamment lorsque la neige tombe de façon sereine et royale. Smutek s'en émerveillait toujours autant. Il adorait faire disparaitre ses sabots sous l'épaisse poudreuse de ces terres. Instant enfantin. Entendre la voix de son interlocuteur le soutira de ses pensées. Il reporta son attention sur lui et ses paroles. « Beaucoup d'entre nous sont surement partis vers d'autres horizons pour découvrir un autre monde... Mais ne vous en faites pas car les terres de la Vie ou de la Mort sont peuplées comme il faut, avec ses bons et mauvais habitants. »
Smutek afficha un léger sourire avant de reprendre « Vous êtes donc un étalon solitaire, vaguant ici et là ? »

Alors, il écoutait l'étalon bai qui disait que lui aussi, il trouvait que les paysages d'hiver étaient beaux et qu'il aimait leurs spectacles.
"Oui, en effet."
Ensuite, il observait le paysage un moment, puis de nouveau l'étalon, toujours en souriant puis il écoutait ce que l'étalon avait à dire. Il disait que plusieurs habitants étaient peut-être partis vers d'autres horizons pour découvrir autre chose. Cependant, il ajouta qu'ici les terres étaient peuplés bien comme il faut, avec ses bons habitants et ses mauvais habitants.
"D'accord."
Ensuite, l'étalon lui demandait si c'était un voyageur. Un solitaire qui se promenait ici et là.
"Oui on pourrait dire ça."
dit-il à l'étalon bai.

Promenade

Smutek écouta son interlocuteur et sentit comme une certaine réserve. Un peu comme lui, l'étalon n'était pas spécialement bavard même s'il témoignait depuis le début de leur rencontre une bonne sympathie. Peut-être le dérangeait-il ?
Smutek secoua la tête, tentant de trouver quoi dire. Il ne savait quel sujet entamer pour ne pas paraître pour quelqu'un d'ennuyant et sans rien à dire. « Avez-vous déjà vu d'autres terres que celles-ci ? Etes-vous déjà parti voir le ailleurs ? »

Spoiler:

(ce n'est pas grave)
Alors, je continuais de jaser avec l'étalon bai. Il était amical comme étalon. Cependant, un peu comme lui, l'étalon bai ne semblait pas très bavard, mais cela ne lui dérangeait pas, tant que les deux chevaux discutaient, c'était correct. Ensuite, l'étalon me demandait si j'avais vu d'autres terres que celles-ci, en fait, il voulait savoir si j'avais voyagé. Alors, je souris puis acquiesçais.
"Oui, quelques unes, mais on finit toujours par revenir chez soi, peu importe, le nombre de temps, qu'on est partis."
Je souris puis ajoutais à ce que je disais.
"J'en ai vu bien sûr, quelques unes, mais je ne suis jamais restée bien longtemps ailleurs, je me sens mieux ici, car c'est chez moi."
Alors, il regardait un peu l'horizon et de nouveau l'étalon.
"Et vous?"

Promenade

L'étalon était donc déjà parti vers l'autre part. Smutek ressentit une pointe de curiosité: savoir ce qu'il y avait vers le bas, derrière les terres de la Taïga, du Lernayin et de l'Erimos. Les chevaux étaient-ils comme eux ? La nourriture était abondante ? Comment étaient les paysages ? Froids, chauds ? Des questions surement stupides pour ceux qui savaient mais Smutek ne le savait pas. « Non, je ne suis jamais parti d'ici. Mais... pourquoi êtes revenu ici ? Le ailleurs ne vous plaisait pas ? »

» promenade sympa...
» Promenade en soirée
» Promenade seule
» Une promenade sans réel but... [Destiny^^]