Jolie & Comisario
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 | | Sujet: x L' histoire Mar 20 Déc - 9:42 | |
| « On m’a toujours demandé de raconter l’histoire des Terres où j’essaye aujourd’hui de reprendre mon corps mais j’ai toujours refusé pour garder un peu de mystère. Cependant, il est temps que je parle, il est temps pour vous de connaître enfin la vérité.»
« Parce qu’on a tous une histoire, même les Terres où nous marchons »
- Histoire racontée par Milanöe avant la transformation -
« Avant que l’on se déteste , moi et Adkan, Aswas et Shaabba nous étions de vrais amis. Nous considérant comme frères et sœurs, nous partagions tout même nos plus lourds secrets ayant une totale confiance. Si nous nous chamaillons, cela n’allait jamais réellement très loin puisqu’à la seconde d’après, le rire nous envahissait. En effet, les disputes que l’on avait étaient souvent très puériles. Nous étions comme les doigts d’une main. De plus, le peuple sur lequel nous gouvernions nous aimait beaucoup surement grâce à notre simplicité et notre sensibilité à l’égard de leurs problèmes. Mais toute belle histoire connaît un moment tragique. Pour Voltaraë, nom de notre Terre, ce fut le jour de ma mort. Etant une âme volante, j’entendais les cris, je voyais les larmes des créatures qui vivaient sous notre pouvoir. Pour mes amis, ce fut le drame. D’abord choqués, tristes, désespérés par cette nouvelle, ils se sont très vite accusés l’un et l’autre. En effet, n’étant pas malade, le meurtre était la seule possibilité pour moi de mourir. De plus, si leurs soupçons étaient portés sur eux, c’était parce qu’aucune autre créature ne pouvait me vaincre ayant d’incroyables pouvoirs. Ils se sont alors déchirés jusqu’à se déclarer la guerre. De mon poste, j’étais effarée par la tournure que prenaient les choses, moi qui croyais que notre amitié allait aider mes amis à réfléchir. Mais je ne pouvais leur en vouloir puisqu’à leur place, j’aurai agis de la même façon. Si seulement ils savaient ce qu'il s'est passé...
Les temps passèrent quand plus rien ne se passait. Je croyais alors à une paix mais il en était rien. Non, vraiment rien. Au loin, j’entendais un bruit qui m’était inconnu. Curieuse, je me précipitais à l’encontre de l’individu qui pouvait faire cela quand je me rendis compte qu’une étrange créature venait de fouler le sol ou plutôt les sols puisque Voltaraë était à présent divisée en trois parties. Je détaillai longuement l’animal avant de plonger dans mes connaissances. Je réussis à pouvoir mettre un nom dessus ; le cheval. Un douloureux sentiment s’imprégna de mon être moi qui avais cru à un moment de répits alors qu’en réalité, ils étaient à la recherche de membres pour monter une armée chacun. Malgré tout, un sourire prit possession de mon être en constatant que Adkan, Aswas et Shaabba avait posé le regard sur la même espèce. J’allai m’en aller quand j’entendis de terribles hennissements. Affolée, je me précipitai à l’origine et c’est avec effroi que je découvris ce que trafiquaient alors mes anciens compagnons. Rageuse de ne pouvoir rien faire, je regardais comment chacun mordait les chevaux à un endroit bien spécial. De là, naquit un étrange symbole. Je m’en allai dépitée. Il était temps pour moi d’agir mais malheureusement je devais trouver une solution pour pouvoir me poster devant eux en chairs et en os.
Les jours passèrent mais étrangement, je ne vis aucune guerre entre les chevaux. Pouvant lire dans leurs pensées, je fus bien heureuse de voir qu’ils refusaient de combattre entre eux. C’étaient décidément des créatures bien intelligentes. Heureuse, cela me redonna de l’espoir pour m’empresser de trouver un moyen d’intervenir quand enfin une idée s’éclaira dans ma tête. Sans plus attendre, j’appliquai ma solution et je fus vraiment heureuse de constater que cela avait marché. »
« L’envie est décidément bien un péché capital »
- Histoire racontée par Milanöe après la transformation -
« Je veux du sang, encore du sang. Il y a bien longtemps que j’attendais ça, que j’attendais que l’on se batte pour moi. Battez vous très chers amis, je le vaux bien non ? Le rire m’envahit à chaque fois que je vois comment les chefs des clans se battent avec leur armée pour m’avoir dans leur propre clan. Comment ces chevaux, bien que désirant vouloir ne pas se battre entre eux, non pas le choix que de le faire pour ne pas endurer la brulure de leur sang par le venin intégré par la morsure. Du sang ! Encore du sang ! Et qu’est ce que j’aime rendre leur tâche difficile en leur mettant des bâtons dans leurs roues. »
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