Iris
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 | | Sujet: • Iris • Dim 23 Déc - 15:28 | |
| Nom :
Iris
Sexe :
Jument
Age :
6 ans
Caractère : (soyez inventif !)
Si Iris est du côté de la vie, ce n'est pas pour rien. La jument est d'une compagnie plus qu'agréable : fraîche, généreuse et taquine sont les adjectifs qui reviennent le plus souvent. Iris est une jument qui aime s'amuser et avoir de la compagnie avec elle. Mais malgré sa chaleur, Iris a toujours du mal à faire confiance, quitte parfois à paraître méfiantr. Elle n'est pas, contrairement à ce que l'on pourrait croire, naïve et faible. Iris est courageuse, elle a d'ailleurs du le prouver maintes fois. Elle ne recule devant rien, et lorsque la peur la saisit, elle la surmonte, parfois difficilement. De plus, elle adore les défis. Ne vous avisez pas de lui lancer un "chiche" : elle sera toujours présente, oubliant parfois d'être raisonnable.
Son dur passé rappelle à Iris d'être lucide : malgré sa joie de vivre, celle-ci sait être à la hauteur dans les moments les plus sombres. L'optimisme aveugle, ce n'est pas son truc : quand la situation le demande, Iris sait réfléchir vite et bien, quitte à paraître parfois pensive et renfermée.
Impulsive et caractérielle, la jument ne se laisse pas facilement marcher sur les pieds, par qui que ce soit. Lorsqu'on la provoque, Iris ne risposte pas par la force physique, bien que cela lui soit déjà arrivé : quelques mots acerbes et une atitude méprisante sont ses clés. Fière et digne, elle déteste qu'on lui dicte ses lois : elle a les siennes, sa morale fait le reste.
Petit plus -->
Aime : La nuit - Faire la course - Se baigner - Les pommes vertes - Le printemps - Rêvasser - Découvrir de nouvelles terres - Simuler un combat
Déteste : Les tempêtes - Perdre son temps - Les prédateurs - Les humains - Les étalons arrogants - Etre entravée - Etre forcée
Physique :
Iris est une robuste jument, de type Welsh D. Elle déteste d'ailleurs qu'on la traite de poneytte, elle est une jument, un point c'est tout. Elle a de bons muscles, puissants et ronds, ce qui lui confère une jolie allure. Ses membres sont résistants, ses sabots également, et son pied est sûr, ce qui lui confère un net avantage en terrain accidenté. Son encolure est forte et joliement attachée sur ses épaules robustes. Sa tête est fine, bien que l'on voit que les traits sont plus grossiers, plus ronds que chez un cheval. Sa robe est d'un alezan brûlé avec de nombreuses nuances et quelques pommelures très légères. Ses membres sont d'un blanc pur, ainsi que son chanfrein et son menton mais sur les naseau, le blanc vire au rose pâle. Sa crinière est fournie, ondulée, d'un blanc couleur d'ivoire. Son point fort ? Sa robustesse, sa force, et son endurance. Son point faible ? Son manque de rapidité. Hé oui, avec des petites jambes on court moins vite ^^.
Histoire : (minimum 4lignes)
Iris est née au Royaume-Uni. Elle fut élevée par sa mère, jusqu'à l'âge de 2 ans. Ces deux années sont les plus belles qu'Iris ait jamais vécues. Elle et sa mère nouaient une relation très forte, malgré les mauvaises conditions dans lesquelles elles vivaient. Leur propriétaire était un homme célibataire, pauvre et alcoolique. Il tentait d'élever des Welsh, dans grand succès, jusqu'au jour où Iris naquit. La jeune pouliche possédait une très belle robe, qui ferait mouche devant les juges.
Lorsque le bipède tenta de dresser Iris, qui avait à l'époque 2 ans, sa mère la défendit, à coups de dents et de sabots. Le lendemain, la mère d'Iris fut vendue. Même les hennissements les plus déchirants de la pouliche ou de sa mère ne suffirent pas à empêcher quelques palfreniers taciturnes et brutaux d'embarquer la mère d'Iris.
C'est ainsi que la jeune pouliche se retrouva seule, dans un paddock boueux, seule, et profondement désespérée. Elle ne cessait de se cabrer contre la clôture, lui occasionnant quelques blessures. Iris hennissait, tapait, ruait, mais rien n'y faisait : sa mère ne revint jamais. La nuit venue, la jeune pouliche se tenait dans son box, tête basse, oeil au sol, peau frémissante. Ce n'est que lorsque l'éleveur revint qu'Iris se déchaîna : elle usa de ses dents et de ses sabots pour tenir l'humain à distance, mais celui-ci était expérimenté, rusé. En quelques secondes, le fougueux animal se retrouva avec un mors sévère dans la bouche, une corde autour du cou. Malgré ses folles cabrioles, la pouliche fut solidement attachée au beau milieu du manège. Toute la nuit, Iris hennit, cria, ronfla. Personne ne venait. Personne ne venait la nourrir. Personne ne venait la réconforter. Personne. Une nuit glaciale se faisait sentir, et le jeune animal frissonnait, malgré la haine qui l'habitait.
A l'aube, l'éleveur s'approcha de la carrière. Malgré sa fatigue, Iris claqua des dents, se meurtrissant la bouche à cause du mors. L'humain disparut. Lorsqu'il réapparut, il était accompagné d'un adolescent. Celui-ci avait un regard mauvais, un oeil vicieux et sadique. Sur son bras reposait une selle lourde, une cravache, une corde en sisal ainsi qu'un vieux tapis de selle troué. Le jeune s'approcha d'Iris. Elle protesta avec vigueur, mais la fatigue altérait ses réflexes : en quelques minutes, elle fut sellée. Le tapis la grattait, la sangle comprimait son joli ventre. Elle sentait l'arceau lui comprimer la colonne vertébrale, et ce poids... Si la jeune jument se doutait seulement de ce qui allait suivre... Alors qu'elle ruait afin de se débarasser de cet inconfortable fardeau, sa respiration fut brutalement coupée. Elle sentit la corde lui comprimer la gorge. Dans sa terreur, elle aperçut le vieil éleveur qui riait du jeune animal. Furieuse, Iris se rua sur lui. Mais l'éclair lui cingla le flanc : le jeune, derrière elle, était armé d'une chambrière, et il venait de la fouetter. Grave erreur. Un cri terrible déchira l'air, et la jeune pouliche se cabra pour boxer l'adolescent. Mais la corde se fit plus sévère, et l'animal s'écroula en arrière. Alors qu'elle se relevait lentement, le jeune en profita pour sauter sur son dos, la cravache à la main. Avec dextérité, il saisit les rênes et scia la bouche d'Iris.
Pendant plus de 20 minutes, la pouliche rua sans cesse, usant ses dernières forces. Sauts de mouton, cabrés, ruades, demi-tour brusques, rien n'y fit. L'adolescent était un sacré cavalier. Iris, à bout de forces, s'immobilisa, pantelante. Ses membres tremblaient, son souffle était court, sa belle robe brûlée était trempée. Avec dégoût, elle sentit l'adolescent la tapoter de la main sur l'encolure. Puis, avec une douceur vicieuse, il lui demanda d'avancer, d'une simple pression des mollets. La pouliche s'exécuta, épuisée. Pendant plus d'une heure, l'adolescent lui demanda différents exercices. Presque absente, Iris obéissait. Puis elle fut dessellée, débridée, et séchée. Le soir, sa ration fut doublée. La pouliche était cassée. Mais si l'on regardait bien, on pouvait apercevoir une flamme sauvage, ardente, que jamais rien n'éteindrait...
3 ans plus tard
Au milieu du carré de gazon, un hennissement furieux se fit entendre. Des antérieurs blancs batirent l'air, une crinière d'ivoire ondula. Un homme ventru tentait de maîtriser l'animal, à grands cris. La fureur du cheval n'en fut que renforcée. Le mors finement travaillé qui ornait sa bouche ruisselait de salive, et les rubans qui ornaient sa crinière se défaisaient peu à peu.
Iris était devenue une belle jument, robuste et fougueuse. Son propriétaire l'avait emmené ici pour la présenter au concours des plus beaux chevaux Welsh. Iris était dans les finalistes, mais sa patience était à bout. Le cor sonna : les chevaux devaient se présenter, debouts, calmes et immobiles. Mais la jument se fichaient de ses règles : elle ne voulait pas, un point c'est tout. Elle prenait à malin plaisir à aller en final et au moment du dernier jugement, à tout faire tomber à l'eau afin de faire rager son éleveur. Celui-ci pesta et donna une claque sur les naseau blancs de sa jument. Celle-ci rua, bondit, et fit tomber son cavalier, avant de le traîner sur plusieurs mètres. A la fin, elle se déroba et mit la panique et le désordre dans les rangs. Mais son éleveur la rattrapa : malgré sa fureur, il ne pouvait la punir devant tous les gens. Puis, la sentence tomba :
" Disqualifié !"
Le bipède ne se contint plus : d'un geste rageur, il saisit la longe et traîna Iris, qui trottinait et ronflait de joie dans le van.
Retournés à la maison, Iris vut sa ration diminuer. Elle avait l'habitude. Elle mangea, l'air naïve, alors que l'éleveur l'observait. La jument savait très bien qu'il venait de perdre beaucoup d'argent. Les concours de races pour les 5 ans étaient les plus importants, les plus prestigieux.
Après sa ration, la jument détacha de ses incisives les rubans qui entravaient sa queue. Avec satisfaction, elle se roula dans la paille que son propriétaire avait changé afin qu'elle ne se salisse pas. C'était chose rare, et la belle Welsh en profita. Alors qu'elle passait la tête par dessus la porte de son box, elle vit son éleveur discuter dans la pénombre avec un homme qu'elle ne connaissait pas. Iris ne se doutait pas de ce qui allait suivre...
Le lendemain, Iris fut emmenée dans un van, très tôt le matin. Le camion dans lequel on l'emmena était rempli de chevaux : la plupart étaient maigres, agressifs, laids et osseux. Une crise économique avait forcé son éleveur à vendre sa jument : elle lui coûtait désormais trop chère. Il l'avait vendue à une entreprise qui allait chercher du charbon dans les mines.
Après de longues heures de route, un humain, sinistre et silencieux, ouvrit la porte arrière. Avec plusieurs de ses collègues, ils firent descendre les bêtes et les attachèrent dehors, tous alignés. Iris regardait autour d'elle, angoissée mais aussi curieuse. Deux heures après, de nombreux employés, le visage barbouillés de suie, s'approchèrent des bêtes avec de drôles de lanières noires : c'étaient des harnais, car les chevaux allaient tracter les chariots rempli de charbon, au coeur de la mine. Malgré leur mine affreuse, les employés n'étaient pas brutes. Iris claqua des dents, mais elle se fit maîtriser : en quelques secondes, elle arborait un harnais d'attelage couvert de suie. Les oeillères agacèrent la jument : elle détestait voir son champ de vision restreint. Elle secoua la tête, et lorsqu'elle se calma, le spectacle qui s'offrit à ses yeux la glaça : tous les chevaux du camions tenaient leurs têtes basses, ils se laissaient faire. La jument Welsh lança un hennissement fier : aucun ne lui répondit.
1 an plus tard
Iris tirait avec difficulté son chargement. La sueur traçait de longues coulées de suie sur sa robe. Les muscles bandés, la jument tirait sur les lanières de cuir reliées au chariot. Un fouet se fit entendre : le contremaître exigea que la cadence s'accélère. Mais pour seule réponse, il eut un bruit sourd : un grand cheval alezan et osseux était à terre. Quelques employés vinrent l'examiner : ses flancs ne se soulevaient plus. Il était mort d'épuisement. Iris s'immobilisa, pleine d'effroi. Mais le fouet la rappela à l'ordre. Alors qu'elle tirait de nouveau, sans pour autant quitter du regard son compagnon d'infortune, un grondement sourd emplit la mine. Les murs se fissurèrent, ses blocs de pierre tombèrent. Les hommes se mirent à hurler, courant en tous sens. Les chevaux se mirent à hennir, pris de panique. Malgré la terreur qui faisait trembler ses jambes, Iris se retourna vivement, elle coupa les liens qui l'entravaient, et elle tenta de faire de même pour ses congénères. Mais un bloc de pierre tomba juste devant elle, l'obligeant à fuir. Iris resta immobile : elle ne voulait pas fuir sans aider ses amis. Mais tous mouraient : écrasés, blessés, coincés. Alors la jument Welsh se rua au dehors. La lumière du jour l'éblouit. Elle se retourna vers la mine : un dernier grondement plus fort que les précédents se fit entendre, et tout redevint silencieux. La jument restait là, sans bouger. Finalement, malgré sa fatigue, elle s'en alla au grand galop, fuyant les hommes de toutes ses forces. Désormais, elle était libre, et personne, non, plus personne ne la forcerait.
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