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L'eau était calme, paisible.
L'endroit était sans bruit et pourtant de nombreux animaux avaient bâtis leur maison dans ce lieu si magique.
Un nouvel étalon arriva sur ces nouvelles terres tout en gardant le silence qui y régnait.
Ses oreilles mobiles tentaient de percevoir la moindre présence mais rien.
Olympo était soulagé.
L'étalon gris s'avança vers l'eau et but quelques gorgées à une vitesse impressionnante, puis de peur que quelqu'un ne vienne il fit un brusque écart vers l'arrière.
Non, décidément il était bien seul du moins pour le moment.

Pas tout à fait seul.
Juste derrière un buisson, éclat d'argent, insignifiant.
La jument avait ouvert un oeil.
Ses blessures ne lui faisait plus mal.
Le seul souvenirs qui lui en restait étaient les trainées rougeâtres du sang sur sa robe, qui s'en allaient avec l'eau, qui se mêlait à la boue.
La jument grise avait cessé de respirer.
Tout près, vraiment tout près se tenait un étalon.
Inconnu, étranger.
Le coeur de la jument se mit à battre avec force dans son poitrail.
Les paupières crispées, la jument se tapit un peu plus derrière son buisson.
Pourvu qu'il ne la voit pas.
Pourvu qu'il ne la sente pas...
La jument blanche rouvrit doucement les yeux.
Deux soleils scintillants, portés par cette jument souillée de terre et de sang.
Edelwyn.

La robe de l'étalon était sale.
Son bas ventre ainsi que ses mains étaient de taché de boue qui séchait peu à peu laissant à l'étalon une étrange sensations.
La poussière avait trouvé sa place sur le dos d' Olympo le rendant ainsi plus noir.
Ses crins étaient remplis de plusieurs petites feuilles qui avaient pu s'accrocher à lui alors qu'il courait dans les bois, fuyant.
Sa respiration était saccadée, ses oreilles se redressèrent puis se couchèrent de nouveau.
Il fallut du temps à l'étalon pour qu'il s'apperçoit qu'il n'était en réalité pas seul.
Il se redressa et prit ainsi une allure plus imposante essayer ainsi d'effrayer l'animal qui s'était aventurer jusqu'ici.
Olympo ne chercha pas à savoir qui cela pouvait-être il voulait simplement qu'il parte.

Ce que la jument ne se fit pas prier.
Elle sortit brusquement de sa cachette, fit marche arrière et se retrouva dans l'eau.
Entre elle et le chemin pour s'enfuir, il y avait l'étalon.
La jument grise coucha les oreilles, montra les dents et se fit plus grande.
Pourvut qu'il ne l'attaque pas.
Pourvut qu'il ne lui fasse pas de mal.
Edelwyn sentait ses membres trembler.
Elle était tellement fatiguée et affaiblit qu'elle avait l'impression qu'elle allait s'évanouir à tout moment.
Couverte de boue et de sang, elle être repoussante.
Pourvut qu'il s'en aille, qu'il la laisse.
Edelwyn recula un peu plus dans l'eau.

L'étalon fit un brusque écart tout en hennissant lorsque la jument sortie d'ou elle était.
A vrai dire il ne s'attendait pas à voir un autre cheval, se pensant le seul équidé dans cet endroit.
Il recula de quelques pas avant de porter son regard sur la jument.
Olympo la regarda un bref moment, secouant sa queue vivement dans l'air pour enfin se décider enfin à relever une oreille.
Elle semblait terrifiée et l'étalon gris ne voulait pas lui faire de mal, ni rajouter de l'angoisse à la jument.
Aussi il remonta son autre oreille et décida de s'éloigner vers le large laissant ainsi à la jument la place pour qu'elle sorte de l'eau sans crainte.
A ce moment précis, Olympo constata qu'il n'était surement pas le seul à avoir eu un passé diffcile.
La jument blanche en était la preuve.
Pourtant elle était si belle, si pure.
Le monde est empli de méchanceté, de crauté.

Dès que l'ouverture vnt, Edelwyn s'y engouffra, passant en trombe devant l'étalon gris, prête à esquiver le moindre coup.
Qui ne vaint pas.
La jument grise prit la poudre d'escampette et ralentit seulement après avoir mis une distance respectable entre elle et l'étalon.
Elle s'arrêta au centre d'une clairière, à nouveau assoiffée.
Les genoux pliés, elle se laissa presque tomber à terre.
Le souffle rapide, les yeux à demi-clos.
Elle avait mal à la tête.
Galoper avait reveillé cette douleur que même l'eau, si magique soit elle n'avait pas effacé.
Edelwyn ronfla discrètement, le visage dans l'herbe.

L'étalon coucha ses oreilles lorsque la jument passa derrière lui.
Sa respiration était toujours aussi sacadée et ne semblait pas vouloir s'apaiser.
L'étalon avait mal.
Il découvrit alors une fine mais tout de même profonde ouverture au niveau de sa croupe pourtant le sang ne coulait pas.
La boue qui pouvait l'atteindre n'arrangeait pas les choses seulement Olympo préfèrait préfèra l'ignorer.
D'un pas lent et peu rassuré, l'étalon marcha à travers les arbres qui entouraient l'eau.
Depuis six ans, il n'avait jamais vu de pareil endroit.
Ses oreilles se redressèrent et écoutèrent attentivement.
Etrangement il pouvait encore entendre la jument, cela voulait dire qu'ell n'était pas vraiment loi.
L'étalon ne trouva pas le besoin d'aller la voir pour la questionner ni la rassurer.

La jument ne savait plus si elle dormait ou si elle était éveillée.
Des formes indistinctes tournaient autour d'elle.
Sa tête la lancait désagréablement.
Pourquoi les arbres n'arrêtent ils donc pas de tourner ?
Edelwyn voit alors une silhouette se détacher du chaos et s'approche d'elle.
Un étalon sombre, qui lui sourit.
La jument grise pousse un petit hénissement.
Que ça s'arrête, que cela cesse.

Edelwyn se lève brusquement, elle se cogne à un arbre proche et se met à marcher au hasard.
La jument grise trébuche.
L'étalon noir qui semblait partit resurgit devant elle.
Elle le pércute de plein fouet et s'aperçoit que l'étalon noir est en fait gris.
Edelwyn recule précipitement, secoue la tête, ne bouge plus.
Son regard d'or s'est braqué sur l'étalon inconnu.
Elle montre les dents, comme pour le défier de s'approcher.
Elle doit sûrement passer pour une folle.
Edelwyn n'en a que faire.
Elle a terriblement mal à la tête et au ventre.
Son regard est vitreux, la jument s'appuie à un arbre.

L'étalon recherchait quelques brins d'herbes à grignoter lorsqu'il senti un poid venir le précuter.
Il releva la tête et coucha les oreilles n'appréciant guère la maladresse de la jument.
De plus comportement de celle-ci n'était pas très accueillant.
L'étalon gris ne lui voulait rien, c'était elle qui lui était rentrée dedans.
Olympo commença à se poser des questions sans pour autant tenter de les lui poser.
Ses oreilles étaient couchées, il grandit son encolure et racla le sol de son sabot, ses muscles se contractèrent.
Si avant elle n'avait pas eut une raison d'avoir peur maintenant elle avait au moins une raison de trembler.
Il ne chercher pas à sympathiser.
Plus Olympo était seul mieux il se comportait.
L'étalon gris ne voulait pas que l'histoire recommence.
Pui, il mit entre lui et la jument blanche plusieurs mètres de distance sans quitter l'endroit.
IL ne voulait pas partir.
Si elle ne se sentait pas bien qu'elle parte, elle, l'étalon était le premier arrivait.

( Hum hum... Le "ton" ? Elle a pas parlé ! ^^ En revanche elle t'es rentrée dedans ! ^^ )

( En fait je ne trouvais pas le mot approprié à son comportement...
Je viens de trouver comportement

Quand au rentre-dedans j'avais compris qu'elle était rentré dans Olympo mais toujours dans son rêve mais qu'elle avait marchait jusqu'à lui ^^

Je corrige tout ça )

( ^^
Ca commence bien eux deux ! )

Edelwyn voult reprendre le galop, s'éloigner le plus possible de l'étalon.
Mais si tôt qu'elle quitta l'appui de l'arbre, elle s'effondra à nouveau sur le sol.
La jument grise poussa un ronflement résigné.
Elle se fichait de mourir.
Que l'étalon l'achève si l'envie l'en prenait, elle n'avait plus la force de fuir, encore moins de se battre.
Edelwyn ferma ses yeux dorés.
Dormir.
Elle voulait dormir et ne plus se réveiller.

L'étalon entendit un bruit sourd.
Lorsqu'il tourna la tête, il ne vit que la corps de la jument allongé au sol.
Etrangement on n'entendait plus aucun bruit.
Le lieu semblait mort.
Comme elle, elle semblait morte.
Olympo ne voulait pas l'aider.
IL ne voulait prendre aucune responsabilité, aucune.
Personne n'en a prise pour lui.
Personne.
L'étalon gris continua sa route en oubliant presque la jument.
Cependant son regard se posa une nouvelle fois sur elle.
Décidément, une partie de lui voulait l'aider,
Elle était après tout innoncente.
Elle n'a pas contribuer au mal être de l'étalon et donc il ne pouvait la laisser là.
Malheureusement l'étalon n'avait jamais aider quelqu'un.
Ou presque.
Il ne savait comment s'y prendre.
Son attention fut alors attirée vers l'eau comme ci une force invisible le pousser à l'utiliser.
Olympo se dirigea vers celle-ci et d'une puissante éclaboussure, il envoya l'eau sur le corps de la jument.
Il espèrait à présent qu'elle elle frémisse au moins au contact du liquide.

Edelwyn grinca des dents.
L'eau la fit frissoner et elle rouvrit les yeux.
Le fait se tenir allongée, de ne plus bouger soulageait un peu son mal de tête.
La jument posa son regard d'ambre sur l'étalon.
Elle releva légèrement la tête.
Qu'essayait il de faire ?
De l'enerver en l'éclaboussant ?
Non, il la regardait curieusement, comme dans l'attente d'une réaction.
Edelwyn lui renvoya son regard, comme pour lui demander :

Qu'est ce que tu regardes ?

Mais après tout, il n'y était pour rien.
Ce n'était pas sa faute si elle était malade...
La jument blanche entreprit de se lever et poussa un petit grognement sous l'effort.
Elle s'éloigna un peu puis se recoucha près d'un arbre pour fixer l'étalon.
Sans rien dire.

L’étalon secoua sa tête lorsque la jument eut daigné réagir.
Sans pour autant être content, il fut soulager qu’elle ait reprit ses connaissances car sinon il n'aurait pas su faire autrement.
Il releva ses oreilles puis en recoucha une n’appréciant pas l’insistance du regard de la jument.
Bien qu’il n’ait pas vraiment pas compris ce qu’elle voulait dire il avait au moins capté le principal.
Et comme simple réponse il haussa les épaules.
Apparemment la jument ne tenta plus de faire partir l’étalon.
Il la regarda s’écarter un peu plus loin avant de chercher quelques brins d’herbes.
Il en trouva quelques un qu’il avala avec appétit.
Olympo n’avait pas beaucoup mangé ses derniers temps et son estomac criait famine.
Lorsqu’il releva la tête, il vit que la jument avait porté son attention sur lui.
Sa deuxième oreille se coucha et sa queue fouetta l’air.

" N'avez vous pas autre chose à faire ? "
Son ton n’était pas très amical voire agressif

Edelwyn qui avait relevé une oreille, regardait toujours avec méfiance l'étalon gris.

- N'avez vous pas autre chose à faire ? -

La jument grise recouha ses oreilles et foudroya l'inconnu du regard.
Il avait une voix grave, et un ton on ne peut plus désagréable.
Aussi sa voix calme et basse s'éleva dans l'air, glaciale.

- Non. -

L’étalon resta là, silencieux après que la jument lui ait répondu.
Il secoua de temps en temps sa queue et s’ébroua quelques instants.

" Apprenez donc à vous occuper "

Il ne jugea pas nécessaire d’approfondir la conversation ou de donner une réponse plus intelligente.

Son boulet le démangea depuis déjà un bon moment.
D’un geste souple, il se gratta de façon à soulager la démangeaison.
Une fois cela fait, il se redressa, droit.
Olympo adopta une allure fière, la queue en panache.
L’étalon prit cette posture non pour paraitre beau mais parce que c’est ainsi qu'on lui avait apprit à se tenir.

Son ton était mordant.
Le tutoiement se voulait provocateur.
Elle n'aimait pas la façon dont l'étalon s'exprimait.
Arrogant...
Se croyait il au dessus d'elle ?
Edelwyn poussa un ronflement, sa tête la lançait toujours mais c'était devenu surpportable.
L'altércation avec l'étalon semblait lui éclaircir les idées.
A tout moment, elle se tenait preête à esquiver une attaque, à bondir pour se battre ou pour fuir.
Après tout elle ne conaissait pas les limites de l'étalon.
Autant être prudent.
Sans pour autant se faire marcher sur les pieds...

Olympo resta calme.
Contrairement à tout à l'heure il ne jugea pas nécessaire de baisser ses oreilles et de se montrer agressif et ignora le ton de la jument.
Il la savait affaiblie, il ne voulait pas en profiter.

" Je ne pense pas être à la hauteur pour vous donnez des leçons.
Je vous pense suffisamment intelligente "
Identique.
Elle était apparemment identique aux autres.
Penser ce qu'il ne fallait pas.
Olympo soupira sans pour autant rabaisser son encolure, ni sa queue.
Il plongea son regard noir aux étranges reflets rouges dans celui couleur ambre de sa semblable.
Rien ne pouvait s'y lire.
Neutre

- Tu penses bien. -

Identique ?
C'est bien peu me connaître.
Je ne pense pas que quelqun sur cette terre puisse me ressembler.
Et je ne le souhaite à personne.
Ce serait eux les perdants...

Edelwyn soutint le regard sombre de l'étalon.
Si neutre en effet.
Dans celui de la jument grise, si lumineux, la colère s'éteignit peu à peu.
Elle secoua la tête, baissa les yeux et eut un faible sourire, las et fatigué.

- Excuse moi, c'est moi qui fait les leçons maintenant. Je ne pense pas non plus avoir le droit d'en donner à qui que ce soit. Je vais te...enfin vous laisser tranquille... -

La jument grise se releva, n'adressant plus un regard à l'inconnu.
Couverte de sang et de boue.
Elle séloigna d'un pas incertain, les yeux posés sur l'horizon, loin devant.
Ses yeux dorés étonnant, tristes.

Tout sauf identique...

L'étalon fit un bref signe lorsque la jument lui fit ses excuses.
Non qu'il les méritait mais signe qui les avait entendu sans pour autant changer d'avis sur la jument.
Apprendre à la connaitre?
Cela était une possibilité, possibilité qui pour l'instant n'était pas vraiment nécessaire.
Olympo, toujours aussi droit la regarda s'en allée sans tenter de la retenir.
Il s'attarda longuement sur sa robe salie par de nombreuses blessures mais sans que celle-ci ne cachent les nombreux reflets argents.

" Vous n'êtes point obliger de partir.
Si vous êtes venue ici cela bien pour quelque chose non ? "
Et sans attendre une réponse de la jument grise, il rentra dans l'eau décider à retirer la boue qui inondait son corps.
Profitant de ce bain, les quelques rares cicatrises s'en allèrent ne laissant aucune preuve qu'à cet endroit, il y en avait eu.

Edelwyn ne repondit rien.
Elle avait déjà trop parlér.
Plus en quelques secondes qu'en plusieurs mois...
Cela la fatiguait encore plus qu'elle ne l'était déjà...
La jument grise regarda une dernière fois par dessus son épaule pour voir l'étalon rentrer dans l'eau.
Il semblait se moquer de sa présence, tant mieux.

Edelwyn marcha plus loin, elle aussi aurait bien besoin d'un brin de toilette...
Elle rejoint la berge plus loin, hors de vue de l'étalon.
S'immergeant à son tour, elle poussa un soupir las.
Le sang et la boue quittèrent bientôt son corps pour lui rendre ses reflets argentés.
La jument sortit de l'eau et s'ébroua, frissonna.
Elle avait froid, frigorifiée par ce bain et le vent qui venait souffler dans ses crins.
Edelwyn se coucha dans un coin, se roula en boule et ferma les yeux.
Il faisait si froid.
A l'exterieur comme à l'intérieur...

L'étalon resta dans l'eau quelques minutes sans bouger.
Il ressenti alors quelques vibrations.
Tournant la tête vers l'origine et Olympo découvrit que la jument blanche se baignait.
Il s'attarda juste quelques secondes avant de sortir de l'eau.
Sa robe était brillante malgré le peu de soleil présent et le fait qu'elle soit encore mouillé.
Sa queue était lourde et raide ainsi que sa crinière qui lui donner de légers airs andalou.
A présent on pouvait qu'il pouvait attirer l'œil.
L'étalon gris s'ébroua vivement et s'en alla chercher quelques fruits.
Sa faim n'était pas apaisée.
Lorsqu'il trouva enfin son bien, il secoua sa queue et se pencha pour en manger à grande bouchée.
Olympo relava ensuite la tête et rêva.
Rêva.
Le bruit du vent sur les feuilles le sortit de sa rêverie.

( Dsl pour le manque d'action mais faut dire que mon étalon n'est pas très sociable )

( ^^ M'en fiche c'est pas Edel' qui fera le second pas ! )

Si froid.
La jument frissonait.
Elle avait rouvert les yeux, ne trouvant pas le sommeil.
Elle regardait le vent jouer dans les feuilles.
Un vent glacé.
Edelwyn soupira, elle tourna ses yeux d'ambre vers l'endroit ou devait être l'étalon mais elle ne le vit pas.
Elle ne l'avait pas entendu partir.
Il était sûrement là, lui aussi, immobile et songeur...

L'étalon fit vibrer ses naseaux.
Son regard alla d'un endroit à l'autre sans s'arrêter une seule fois.
Sa robe sécha peu à peu dévoilant ainsi un gris plus clair.
Sa crinière semblait être démêlée et tombait sur son encolure.
Elle était douce et ondulée tout comme sa queue.
Olympo poussa un hennissement rauque sans aucune pointe d'espèrance ou autre sentiment de joie.
Seul son regard changea.
A présent de la tristesse pouvait s'y lire.
Une tristesse longtemps repoussée, combattue.

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