Au gré du vent

Une jument noire marchait
Le coeur au bord des lèvres
Dans sa tête, plus rien ne fonctionnait

Tout se bouscule,
Se contredit
Elle n'a plus de péninsule
Où elle se reposait jadis

Son coeur balafré
Sa tête tourmentée
Son amour envolé
Elle ne sait plus qui elle est

Une autre jument noire marche.
La vie reprend son cours, elle n'est ni heureuse, ni malheureuse.
Elle attend que sa passe,
Ou que quelque chose se passe.

Le trepas de certains,
l'embarras de d'autres,
et leur d'eséspoire pour d'autres encore, ne touche pas encore cette jument ében. Elle compatis, essaye de réconforter les autres, mais elle, elle n'en a pas besoin ou du moins pas encore.

Obscure reconnaît le pas et l'odeur de son amie
Lucivol
Elle va mieux, maintenant
Le seul fait de savoir la présence de sa chère amie,
Fait des merveilles
La jument noire s'arrête
Elle ébauche un sourire
Sa longue crinière vole
Au gré du vent

Oui, elle va mieux, c'est gentil de t'inquiéter pour elle Obscure.
Elle a toujours sue qu'elle pouvait compter sur toi, et elle se sent honteuse que le contraire n'est pas aussi vrai.

La seconde jument eben s'approche de la première, après avoir distinguer une silouhette qui lui ressemble.

Lorsqu'elle peut enfin voir les détails de son visage,
Lucivol fait un large sourir et trotte vers elle.

Ses tourments s'envolent au sourire de la jument
Seul la douleur lui résiste
Obscure se retient de se jetter sur elle et de pleurer son amertume
Elle se contente de sourire
La jument obscure marche vers l'autre
Deux ombres noires

Deux ombres qui ont la même envies.
L'une se retient de le faire, l'autre ne veut pas se retenir.
Lucivol s'approche d'elle et la serre contre elle aprè avoir enroulée son encolure autour de la sienne.
Les mots ne compte pas, elles sont là, ensembles.

Obscure ferme les yeux et serre également son amie
Ce geste lui arrache quelques larmes
Qui s'écrasent sur le sol avec un bruit mat
Certaines coulent sur le poil de son amie
Elles sont si collées l'une contre l'autre que quelqu'un pourrait ce demander ce qu'est cette chose
Centaure

- Ca va aller Obscure, ne t'en fait pas. -

Lucivol restait collée à son amie, elle sait qu'elle pleure, et cela lui fait de la pleine pour Obscure. Elle l'aime beaucoup, et elle n'aime pas la voir souffrir.
Elle tente de la réconforter comme elle le peut.

Cela faisait plusieurs semaines, plusieurs jours qu'elle souffrait ainsi
Sans jamais pousser un cri
Toujours cacher sa douleur et souffrir en silence
Ce que son passé lui avait appris
Et sa tête contre la peau noire de Lucivol, elle se laisse aller
Elle laisse ses larmes couler, sa tête tomber, son esprit crier ...
Pour elle, c'est comme une libération
Elle parle mais aucun son ne se fait entendre
Et pourtant, elle était sûre que Lucivol comprendrait
Son amie aussi, saurait parler le langage du coeur

+ Je n'ai plus la force de lutter, Lucivol +

+ Ô si, et je serais là pour t'aider, ne t'en fait pas +

Lucivol la serrait tout contre elle.

Le chagrin de Obscure,
Sa peine,
Sa solitude,
Son déséspoire,
Sa douleur,
tout, elle comprenait tout ce que Obscure ressentait, et elle sait parfaitement que dans ces cas là, même si on ne veut pas l'admettre au départ, il est toujorus mieux et plus agréable d'être à deux au minimum ...

Comment pouvait-elle exprimer ses sentiments par rapport à son amie ?
Comment pouvait-elle savoir ce qu'elle éprouvait ?
Obscure croit bien que c'est un mélange de gratitude, de reconnaissance et d'admiration
Elle lui fit parvenir un mot
Un mot qu'elle n'avait pas beaucoup eu l'occasion de prononcer
Un mot très précieux, pour elle

"Merci"

Lucivol lui répondit par un large sourir.

Ne me remercie pas Obscure, il n'y a pas de quoi.
Tu as fait bien plus pour moi que je n'ai fait pour toi,
Repose toi, tout ira mieux après, et je serais là à ton réveil.

Lucivol frota son front contre celui de son amie, et elle fit de nouveau un sourir.

A son tour, Obs' souria
Un sourire qui lui écorchait les lèvres
Elle décolle sa tête de la peau noire et chaude qu'elle aimait tant
La jument noire se cherche un coin de mauvaises herbes et s'y couche, suivant les conseils de son amie
Elle ferme les yeux avec un dernier sourire

Lucivol attend que son amie se soit endormie, et elle va se coucher près d'elle. Restant éveillée pour prendre soin d'elle. Lucivol posa sa tête délicatement sur l'épaule de Oby de façon à ce que ça ne la réveille pas.

Elle pensait à tout, à rien, à Obscure, à Vén, à Ewie, à El, à Noiro, et à d'autres, elle pensait aussi à Jolie, mais que penser ?

Lucivol ne s'endort pas, mais elle ferme uniquement les yeux.

Est-ce peut-être la présence de son amie qui lui souffle un sommeil apaisant ?
Où est-ce ses paroles réconfortantes ?
Elle ne sait pas
Et d'ailleurs, tout ceci n'est que le cadet de ses soucis
Les juments semblent tout deux endormies
Mais l'une veille sur l'autre comme l'autre a veillé sur l'une jadis
Obscure dort paisiblement, ses crins au gré du vent.

La plus vieille veille sur la plus jeune qui s'est endormie près d'elle.
Oui, Obscure avait tant fait pour Lucivol que celle-ci lui en était plus que redevable. Mais en ce moment elle ne veille pas sur elle parce que c'est une simple dette, non, elle veille sur elle parce qu'elle sent comme une complicité, comme cette complicité qu'elle aurait du avoir pour sa fille, mais qu'elle a pour cette jument.

Elle sent comme une complicité mère fille....

Peut-être bien que la mère veille sur la fille
La lune est ronde et transforme chacun de nous
Obscure se réveille
Elle relève la tête, ayant assez dormi
Peut-être que Lucivol est la mère qu'elle n'a pas eue ?
Qui sait ?
Comment deviner ce qui est en chacun de nous en ce monde dirigé par le paraître ...

Le monde est dirigé par le paraître, mais tous ne font pas partis de ce monde là.
Certe, à force de faire comme les autres on deviens un autre parmis les autres, mais si cela n'est pas le cas, alors on est différent, et alors on n'est pas dirigé par ce paraître.

La mère veille, même lorsque sa fille se réveille.
Elle lui souris, un sourir qui démontre parfaitement les sentiment de la mère en ce moment même.

(J'écrit un peu de la bip xD)

Ce mot
Le seul qu'elle n'ait jamais prononcé
Le seul qui lui saignait le coeur depuis tant d'années, inconsciemment
Elle voulait le lui dire
Mais elle lisait dans le regard de Lucivol
Quelque chose de magique
Quelque chose qu'Obscure répugnait
Or cette nuit, la jument d'ébène trouvait ça normal, presque beau
Dans les yeux de Lucivol, il y avait quelque chose de maternel
Alors, qu'importait les mots, maintenant que l'on se comprend avec les yeux

Le côté maternel de Lucivol a très rarement été mis en avant. Après la mort tragique de son premier poulain, El Fuego, fils de El Diablo, Lucivol a très vite voulue oublier ce que c'était d'être mère, et au moment de l'adolescence de Against Destiny, elle a vite arrêter de parler à sa fille, et elle l'a presque oubliée.
Seulement, c'est différent avec Obscure, elle a l'impression de se revoir avec Ténèbre, elle qui a prit soin d'elle et la traité comme sa fille, et maintenant c'est Lucivol qui s'est trouvée une fille adoptive.

Mais, qu'importe les mots, maintenant que l'on se comprend avec les yeux...

C'est vrai, qu'importe les mots ...
La jument regarda sa mère adoptive avec une tendresse inhabituelle pour ele dans les yeux et posa sa tête sur le dos d'ébène de sa "mère"

[l'inspi n'est pas au rendez-vous, désolée ...]

(j'te comprend xD)

Lucivol restait près d'elle, comme une mère resterait près de son poulain pour le réchauffer quand il fait froid, le protéger quand il y a des loups, l'aimer quand son poulain est près d'elle ...
Tout cela été inhabituel pour Lucivol, mais elle aimait bien le faire pour elle, Obscure.

Un mot
Un seul
Qui sorta de la bouche mais aussi du coeur d'Obscure
Tout naturellement

"Merci."

En guise de réponse, Lucivol eut un réflexqui l'étonna au départ,
et qui finalement exprimait parfaitement cet amour étrange, qui né déjà entre
ces deux juments. Elle lui lécha le front soulevant son toupet, qui retomba sur son front lorsque Lucivol releva la tête.
- Merci -

Obscure souria et attrapa le toupet de sa mère entre ses dents.
Elle le tira avec plus ou moins de force, s'amusant à voir la tête de Lucivol balloter d'avant en arrière.
Ce n'était plus le temps des remerciements.
Elles deux avaient grand besoin de se changer les idées.
Et cette activité bénéfique sur le moral, n'est pas praticable seule.

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